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samedi 29 décembre 2007

Le Maroc

Le Maroc

Date d’entrée au Maroc : le 8 décembre 2007
Kilomètre au compteur de la 4L : 218 334 Km

Partie 1 : La côte méditerranéenne, le Rif, et les cités impériales

8 décembre
Apres 30 mn de traversée de la mer méditerranée, nous touchons enfin le sol Africain, coté Espagnole, à Ceuta ! Le passage en douane est gentillet mais un peu bordélique : tout le monde doit se déplacer pour chercher des papiers à remplir, puis se les faire tamponner. Mais un tampon pour 5 douaniers ça complique un peu la procédure. Après cette joyeuse entrée sur le territoire marocain nous prenons enfin la route en direction de Tanger. Une belle côte pour Schroumpfette, et un paysage à couper le souffle ! Nous rencontrons nos premières femmes du RIF habillées en costume traditionnel : un tissus rayé bleu, blanc et rouge et un beau chapeau de paille. Nous ne pouvons malheureusement pas les photographier.
Le soir nous retrouvons Chrystelle, une amie qui travaille à Tanger depuis quelques mois. Premier essais culinaire marocain, tagine de poulet : un vrai succès !

9 décembre :
Nous visitons Tanger, sa médina, son port de pêche, et nous testons les grillades de poissons fraîchement péchés … un vrai régal !

Nous virons de bord vers le cap Fertel, lieu de visite apprécier des marocains. Avant notre départ, Krystelle avec l’aide de son père nous conseille sur le trajet à emprunter… une vraie guide du routard !!!



10 décembre :
Nous quittons Krystelle pour rejoindre la ville de Tétouan. Après 3 h de vadrouille dans la médina nous reprenons la route vers Oued Laou un joli petit village de pêcheurs au nord du Maroc. La route est magnifique : montagne rouge et verte longeant par endroit la mer bleu!



11 décembre :
Réveil matinal : nous nous étions couché la vieille près d’un oued, et ce matin c’est trois petits curieux qui nous font quitter notre duvet. Echange de quelques mots, sourires, rires.
Nous reprenons ensuite la route jusqu'à Chefchouen la magnifique. Le bleu de ses murs est une invitation à la détente et nous n’aspirons qu’à une chose nous perdre dans la médina. Nous voyons de belles scènes de vie, mais la majeur partie des personnes refusent d’être prises en photo … c’est donc dans notre mémoire que ces souvenirs resteront.
Le soir nous reprenons la route dans les montagne du Rif, là où est produit le Kif.



12 décembre :
Comme la veille, nous sommes rapidement rejoint par quelques jeunes. Cette fois-ci ce sont des cultivateurs de Kif. Nous échangeons un peu sur leur travail, les habitudes de la région … La majeure partie des gens du RIF fument du Haschiche … c’est plus ou moins toléré par le gouvernement.
Nous reprenons ensuite la sublime route qui traverse les montagnes. De nombreuses personnes nous accosterons tout au long de la journée pour nous vendre du Kif … Y’a pas de doute on est chez les producteurs !

A midi nous faisons une halte à KETAMA. Au programme, dégustation de grillades de bœuf fraîchement découpé devant nous, un régal !!!

Sur la route on rencontrera un certain nombre de personnes : producteurs d’huile d’olives, agricultrice …on arrive à se comprendre comme on peut mais les sourires, les empoignades et les mains apausées nous assurent du caractère bien attentionné de nos rencontres. On ne se sent jamais seul au Maroc !

En fin de journée nous rejoignons enfin le petit village de BHALIL à 30 Km au sud de FES. C’est un village troglodyte, peu touristique où les maisons sont peintes de vert, rose, jaune. Le village est superbe, et l’atmosphère y est particulièrement plaisante. Ici le temps semble s’être arrêter. Les gens nous regardent comme si il n’avait jamais vu de touristes. Nous ne sommes plus observateurs mais observés ! Et comme d’habitude le contact se fait facilement. On échangera avec des femmes du village qui fabrique les boutons des kaftans (tenue traditionnelle). Elle nous ferons visiter leurs maisons. Pour respecter cette tranquillité nous ne prendrons aucune photo. Plus tard dans la soirée nous rencontrerons Abder, un français de Perpignan originaire de Bhalil. Nous terminons la visite du village avec lui, puis il nous invite dans la maison de son cousin où il séjourne pour quelques temps. Nous sommes reçu comme des rois : thé à la menthe, et multitudes de petits plats. Un accueil digne de ce nom !

13 décembre :
Après une visite de SEFROU le matin, nous retrouvons Abder à BHALIL. Abder nous a proposé de séjourner quelques jours dans l’appartement de ses parents à FES. Un appartement gigantesque, à FES, dans un quartier calme, c’est trop pour nous ! Abder nous installe à merveille chez lui, et nous laisse aux bons soins de sa tante qui habite en dessous de l’appartement. Et elle prendra bien soin de nous : couscous, thé, sardines grillées.
Nous profitons du reste de notre après-midi pour commencer à découvrir la sublime médina de FES : colorées et pleine de vie.

Petite photo avec Abder ...

14 décembre :
Visite de la médina de FES : en long en large et en travers … mais il nous faudrait encore plus de temps pour mieux la découvrir !

Le jeu de la marelle c'est international


Nous découvrons différents métiers : le travail du cuivre, du bois, et du cuir. Nous visitons les tanneries des FES et déambulons entre les bains de teintes, de chaux, et de fientes de pigeons. L’odeur est fort désagréable mais la visite intéressante.



Nous profitons des petites échoppes pour tester la nourriture marocaine, c’est un régal ! Après cette bonne journée, nous avons terminé par un hammam traditionnel pour se relaxer. Le hammam est un lieu ou les femmes passent 2-3 heures pour se laver, se passer du henné dans les cheveux, et frotter leurs bambins au gants de crins. Après tous ça ya pas de doute ils sont super propre ! L’endroit est très convivial et c’est l’occasion de rencontrer du monde.

15 – 16 décembre :
Après avoir quitter la tante d’Abder nous partons visiter les villes de Meknes, Moulay Idriss ainsi que le site de Volubilis. Ce dernier est un site romain très bien conservé où on peut admirer de très jolies mosaïques, moulins à huiles, et autres vestiges. Le soir nous rejoignons la ville de KHENITRA au nord de RABAT. Nous passerons la nuit dans la réserve ornithologique de la ville … un endroit de rêve pour camper !




Partie 2 : La fête de l'Aid El Kebir, le moyen Atlas et le centre
17 Décembre :
Le détour vers Rabat est programmé depuis quelques jours pour faire les visas Mauritaniens. Nous arrivons vers neuf heure du matin pour être sur de les récupérer dans la journée. Malheureusement la procédure a changé et il faut désormais 24h pour se faire délivrer le précieux sésame. Nous en profiterons pour visiter la capitale et appeler Marc, un ami du père de Audrey, chez qui nous logerons pour la nuit. (Merci encore pour ton accueil !)
Durant la visite de la ville, nous rencontrons Morgan, Costaricains de 58 ans, qui voyage seul dans tous les pays du monde, dès que son métier de prof lui laisse un peu de temps. Nous passerons l’après midi ensemble à déambuler dans la médina.

18 Décembre :
Ce matin nous profitons du confort que nous offre Marc pour nous reposer un peu et regarder un film en Français. Dans l’après midi nous finissons de visiter Rabat, le mausolée de l’ancien roi Mohamed V et la Tour Assan.

Les passeports en poche nous remercions Marc et repartons en direction de Meknès. Ce soir nous nous arrêtons dans une forêt d’eucalyptus d’où nous nous ferons sortir, après quelques heures, par des apiculteurs craignant un incendie. Nous finirons la nuit à quelques centaines de mètres de là.
19 Décembre :
Nous commençons notre journée par la visite du souk hebdomadaire de TIFLET. Petit déjeuner sous une tente à base de thé vert et de galettes de semoules cuites sur le feu. Nous déambulons dans ce grand marché ou on trouve tout: fruits, légumes, tente où on peut manger de la viande grillées, forgerons, réparateurs en tour genre... Tout ce joyeux petit monde se ballade souvent avec un âne ou un mulet, bien pratique pour transporter de lourdes charges!


Après avoir dépassé la ville de Meknès, nous roulons en direction d’Azrou. Sur la route, un moment d’inattention nous fait mordre la ligne discontinue qui sépare les deux voies. La voiture d’en face, arrivant sans doute beaucoup trop vite, prend peur, pile, et perd le controle. Après quelques chassés croisés sur la route, elle finit dans le fossé où elle fait un tonneau. Nous faisons demi tour, et constatons que la femme du conducteur est déjà en dehors de la voiture, allongée, avec son enfant sur elle. N’ayant pas sa ceinture de sécurité, elle est passée par le pare brise avec son fis de deux ans. L’homme a mal au bras gauche et saigne un peu de la main, la femme à mal aux cotes et est blessée à la tempe, l’enfant, miraculeusement, n’a rien. Nous faisons appeler les secours et nous occupons des blessés. Audrey par avec l’ambulance pendant que je reste pour surveiller la voiture accidentée et faire le constat avec la gendarmerie. N’ayant pas touché la voiture venant d’en face, mais ayant mordu la ligne discontinue, la responsabilité est partagée.
Les routes marocaines sont habituellement très dangereuses (100 accidents par jours, dont 44 morts), et l’approche de leur grande fête, l’Aïd el Kebir, ne fait qu’accélérer cette conduite meurtrière.
Après quelques heures je retrouve Audrey à l’hôpital. Les blessures sont minimes : un bras cassé pour l’homme, une ou deux cotes pour la femme, et strictement rien pour le bébé. Pour les Marocains cet accident « n’est rien », « il n’y a pas de mort », donc « Dieu est avec nous ». Le temps que je revienne, une infirmière c’est occupée d’Audrey et nous propose de dormir chez elle ce soir. Choqués par notre accident, nous acceptons volontiers l’invitation de Tourrria.

20 Décembre :
Après un passage à la gendarmerie pour finir les papiers, nous prévenons l’assurance et nous retournons dans la famille de Tourria. Nous sommes conviés à rester pour la fête de l’Aïd qui commencera demain. Notre moral étant au plus bas, nous ne tenons pas à reprendre la route tout de suite. Nous restons !
Nous faisons la connaissance de toute la famille : la grand-mère, Tourria et Rachid, Mustapha et Fatima, Khadija et Hamid, Saïd, ainsi que les enfants respectifs.
L’accueil est surréaliste! Nous devenons des membres de la famille le temps de notre passage. Nous découvrons leur culture Berbère (et non Arabe !), leur repas, leurs passe-temps, leurs vies,…

21-23 Décembre
Nous sommes toujours chez Tourria. L’Aïd commence ce matin et chaque couple marocain qui en a les moyens va égorger un mouton après le signal du Roi. A la maison il y en aura deux, et un chez Mustapha. Nous assistons, et même participons à ce massacre à grande échelle. Le mouton est saigné, puis dépecé, vidé, et enfin préparé. Le premier jour, seuls les abats et le foie sont mangés. Des brochettes de foie enveloppées de crépine sont en préparation dans la cuisine, pendant que d’autres cuisent déjà sur un brasero.
Durant l’Aïd nous partagerons toutes leurs traditions ; démonstration de leurs habits, de leur musiques, de leur Histoire,…, et surtout de leur Gastronomie. L’Aïd « c’est la fête de la nourriture». A chaque repas nous avons le droit à « cool Vincent, cool Audrey ! (Mange Vincent, Mange Audrey !) » Nous sommes les invités, nous devons manger, même si nous sommes au bord de l’étouffement.



Nous venons de passer notre deuxième nuit chez nos hôtes. Ce matin, Audrey est un peu malade. Nous pensions repartir ce midi, mais nous sommes priés de rester jusqu'à ce qu’elle se remette. De plus, la femme de Saïd tient à nous recevoir chez elle dans la soirée. Là encore « cool, cool, cool,… ». Pour ce soir, je prendrai la part d’Audrey.

Le Maroc est le pays le plus accueillant que nous ayons parcouru pour le moment. Pied de nez à notre vision européenne sur les pays dits « Musulmans ».
En partant, la famille nous fait pleins de cadeaux : boucles d’oreilles en argent, bracelet, boussole, port clé, coussins, … Une grande leçon de vie que ce voyage au Maroc !

Pour nous dire au revoir, toute la famille c’est réuni ce matin. Nous sommes chargés de viande de mouton et de Sélou (mélange de sucre, noix, amandes, farine, huile, miel,…, le tout concassé, qui donne des force pour voyager ou travailler. Les adieux sont émouvants, nous nous sentions chez nous, entourés de plein de bonnes attentions,…

Cet après midi nous traversons les forêts de Cèdre et de chênes verts d’Azrou. Les singes Magos y vivent en liberté. Nous jouerons avec eux quelques minutes.



La route que nous empruntons est très sinueuse. Elle nous fait passer par des paysages magnifiques ; montagnes, forêts, Oueds encaissés, pâturages de moutons sur une sorte de toundra,.... Nous roulons lentement pour en prendre plein les yeux.



Nous visitons les sources de l’Oum Er Bia, belles mais un peu gâtées par le tourisme. « Donne moi un stylo, donne moi un dirham, donne moi,.. ».


Nous reprenons la route. Pardon ! La piste ! La route est boueuse et le bitume bien souvent inexistant. Notre conduite tient plus d’un rallye que d’une promenade de santé. Nous réalisons notre « 4L Trophy » à nous. L’endroit est magnifique, et les paysages sauvages.


24 Décembre :
Journée très sport pour un 24 décembre … Le matin nous avons repris la route de KHENIFRA vers ITZER. C’est une petite route qui traverse les montagnes, les pâtures. La route n’est pas en excellent état, il manque souvent des grosses plaques de bitume, mais le paysage est tellement beau qu'il mérite bien quelques efforts! Arrivé à proximité du lac d’AGUELMAME AZIGZA nous continuons notre progression sur un chemin. Il n’y a plus de bitume mais nous pensons que nous sommes toujours sur la bonne route et que le bitume reviendra d’ici quelques mètres. On progresse difficilement dans la boue jusqu'à notre plantage … on vous laisse admirer !


La boue dans laquelle nous nous sommes englué est une catastrophe. En quelques secondes on se retrouve avec des masses à la place des chaussures, et impossible de pousser la voiture. Elle chasse progressivement dans un petit creux où l’eau ravine. Cette fois-ci c’est sûre on ne s’en sortira pas à deux ! Je pars chercher de l’aide pensant trouver un âne ou deux pour tracter la voiture. Après un peu de marche je trouve enfin un 4x4 et un Kangoo. Tout se petit monde accepte de nous aider sans rechigner. L’accueil et l’amicalité des marocains … encore et toujours !
A 6 personnes on a porté progressivement la 4L, et après une heure à patauger dans la boue, pousser, diriger, on a enfin réussie à sortir la Schroumpfette de son bourbier. Nous laissons nos sauveurs … pleins de boue … comme la 4L. En réalité on s’était trompé de route, mais il faut dire que les panneaux se font parfois rare au Maroc.
C'est quoi ces chaussures Vincent?!?

Le reste de la journée nous avons continué notre rallye … mais pas de plantage, juste du plaisir ! Et la route en valait vraiment la peine ! Après tout ça la 4L est dans un sale état et a bien mérité un peu de repos ! Nous nous arrêtons en face d’un paysage désertique avec des montagnes en fond pour fêter notre réveillon de Noël.
Au menu: vin chaud, fois gras et sa confiture de figues, toasts grillés sur le bleuet, chocolat (de la Tante à Vincent), et clémentines. Milles merci à Anne et Emile pour ce petit package de Noel qui nous a vraiment fait du bien!



25 décembre :
Après une halte téléphone pour appeler nos familles respectives, nous reprenons notre chemin de MIDELT en direction des dunes de MERZOUGA. Nous traversons les gorges du ZIZ, puis faisons une halte aux sources bleues de MESKI, petit oasis en plein désert. C’est également un camping.



C’est là que nous rencontrerons une joyeuse tribus de français : Boris, un apiculteur du 44 en voyage avec son pick-up aménagé vers l’Afrique de l’Ouest, et Bernard et Maryse, un couple de retraités français vivant au Portugal et en voyage au Maroc. Ces derniers voyagent en Peugeot 305 et dorment dedans.
Nous resterons sur place le soir, à fêter noël avec nos nouveaux compagnons d’un soir, à la bonne franquette ! Nos amis ont tous bien baroudés dans leur vie, et nous les écoutons, rêveurs. Le drame survenue en Mauritanie fera parlé ce soir là aussi.


26 décembre :
On se met au rythme marocain … on prend le temps de vivre. Après une petite coupe de cheveux pour Vincent, nous passons notre matinée à papoter. Nous visiterons un peu plus tard l’oasis qui nous entoure avant de reprendre la route. Le contraste du paysage est saisissant : tant de verdure et de fraîcheur en bas dans l’oasis alors que les plateaux qui l’entourent sont arides et désertiques. Nous y verrons des femmes laver leur linge ou les légumes fraîchement récoltés.
En fin de journée nous atteignons enfin l’ERG CHEBBI, seul véritable erg saharien du Maroc. Nous nous arrêtons à MERZOUGA, admirer les dunes et le couché de soleil. C’est là que nous retrouvons notre amie nantais de la veille : Boris. Nous passerons la nuit au pied des dunes, sous un ciel étoilé, et en compagnie d’autres baroudeurs : des allemands et des suisses en gros camions. Sans oublier quelques « Touaregs » habillés de leur foulard bleu qui nous squatterons quelques temps dans l’espoir de nous vendre deux trois babioles.
Jusqu'à maintenant nous n’avons jamais été importuné au Maroc. Le contact avec les marocains est très plaisant, quasiment toujours désintéressés. Mais ici nous sentons que le coin est plus que touristique et que nous n’arriverons pas à avoir de contacts intéressants. On commence à avoir de plus en plus de « donnes moi bonbons, donnes moi dirham… » L’effet tourisme de masse !
27 décembre :
La journée commence de bonne heure : 7h, faut bien ça si on veut voir le soleil se lever derrière les dunes. Assis dans les dunes nous admirons le spectacle. Après avoir immortalisé notre « WORLD 4L TOUR » dans le sable, nous traînons au pied des dunes en compagnie de Boris.


Un peu trop squatter par des rabatteurs pour des promenades en quad, chameaux ou 4x4, nous décidons de reprendre notre route en direction des gorges du TODRA. L’endroit est saisissant de beauté. On roule en longeant l’oued asséché, en plein milieu des gorges rouges et plissées. Nous roulerons jusqu’au village d’AIT HANI avant de rebrousser chemin. La piste est impraticable pour notre 4L, nous ne prenons aucun risque !
Le soir nous dormirons dans les montagnes. Le paysage nous fait penser à la Patagonie, il ne manque plus que les chevaux sauvages.

28 décembre :
Levé rafraîchissant mais paysages sublimes. Nous découvrons des montagnes enneigées que nous n’avions pas vues la veille. Nous reprenons la même route que celle empruntée la veille mais nous ne nous lassons pas de cette beauté. Nous ne croisons personne sur notre route, hormis des dromadaires … les touristes restent en bas des gorges près des stands à bijoux et autres babioles. Ce n’est pas pour nous déplaire !
L’après-midi nous rejoignons les gorges du DADES. Nous croisons une multitude de 4x4 touristiques mais à notre grande surprise, la population locale ne se retourne que sur notre petite 4L. Certain nous font même signe qu’il la trouve superbe, c’est la star ici !
Les gorges du DADES sont également très belles, même si moins sauvages que les précédentes. Sur la route nous verrons d’étranges formations rocheuses ainsi que des forteresses de terre rouge. En route vers Ouarzazate, Vincent craquera pour 5 Kg de dattes … Compte tenu de notre consommation habituelle nous devrions en avoir pour plusieurs années, si on se presse un peu quelques mois ! Il est fou !