L'Afrique du Sud en stop
12 mars
Pour une fois le chargé des prises de vue s’invente reporter. Je prends donc la plume à la place d’Audrey pour vous narrer nos quinze premiers jours en Afrique du Sud.
Ce soir nous prenons l’avion d’Accra pour Johannesbourg. La 4L est déjà loin. Nous l’avons laissée au Benin et regrettons déjà la liberté de mouvement qu’elle nous offrait!
13 mars
Vers sept heure du matin nous atterrissons à Jo’Burg. Le contraste est grand avec l’Afrique de l’Ouest ! De l’avion nous apercevons les banlieux huppées de la ville. Les constructions sont bien ordonnées, les villas sont imposantes, et les piscines presque toujours présentes. C’est sûre nous ne sommes pas dans la même Afrique qu’hier ! Le continent est immense et notre vision de l’Afrique si restrictive !
L’auberge de jeunesse où nous dormirons nous fait le plaisir de venir nous chercher à l’aéroport. L’après-midi nous organisons notre première expédition pour récupérer du liquide et acheter de quoi manger. Par habitude nous cherchons à rejoindre le centre ville, mais nos hôtes nous mettent formellement en garde. Il n’y a rien a y faire. Seul les ‘‘Blacks’’ s’y risquent encore et si un touriste a le malheur de s’y rendre c’est en short qu’il rentrera à l’hôtel. Pour l’instant nous décidons d’écouter ces avertissements post-Apartheid et resterons dans la zone ‘’Safe’’ (sécurisée) pour faire nos emplettes. Nous rentrerons en taxi collectif, ces mêmes mini-bus que nous prenions en Afrique de l’Ouest, mais qui sont ici ni surchargés, ni ressoudés. Ce soir nous profitons du sauna de l’auberge pour nous relaxer un peu.
14 mars
Ce matin nous souhaitons investir le centre ville, ou plutôt le nouveau centre, « New town ». Seule partie de la ville où il est encore possible de croiser des Blancs dans la rue. Pour s’y rendre l’auberge propose de nous y déposer. C’est plus "Safe"! Mais le mini bus pour touristes c’est contre nos principes d’intégration. Nous refusons de visiter le pays comme les Blancs nous le proposent. Nous prenons donc quelques renseignements sur les bus a l’auberge et partons à l’aventure. Apres avoir compris que le personnel de l’auberge n’avait jamais pris le bus , nous étions déjà dans la mauvaise direction, ou tout du moins nous n’avions pas pris le chemin le plus court. A l’arrêt de bus un blanc « pauvre », et oui ça existe, nous expliquera qu’il ne faut prendre que les gros bus car les mini-bus sont réservés aux Noirs, et qu’ils ne sont pas sûres,…
Nous finirons par atteindre le centre ville, à manger pour 1.25 euro à deux chez un Pakistanais, à visiter le musée de l’Afrique (ou se déroule un défilé de mode. Pouha !!!), et à longuement discuter avec les artistes d’une galerie d’art.
15 mars
Visite de la brasserie SAB « World of Beer ». Dans la continuité de nos visites des brasseries européennes, nous commençons la découverte de l’Afrique du Sud par ses bières. Cette brasserie est digne d’un parc d’attraction. Les informations qui y sont données sont de qualité et la prestation sans précédent.
Retour au « Bus Factory » pour tchatcher avec nos amis de la veille, puis vernissage d’une expo d’art au « National Art Gallery » Nous rentrerons de nuit, au plus grand désarrois du personnel de l’hôtel.
Pour une fois le chargé des prises de vue s’invente reporter. Je prends donc la plume à la place d’Audrey pour vous narrer nos quinze premiers jours en Afrique du Sud.
Ce soir nous prenons l’avion d’Accra pour Johannesbourg. La 4L est déjà loin. Nous l’avons laissée au Benin et regrettons déjà la liberté de mouvement qu’elle nous offrait!
13 mars
Vers sept heure du matin nous atterrissons à Jo’Burg. Le contraste est grand avec l’Afrique de l’Ouest ! De l’avion nous apercevons les banlieux huppées de la ville. Les constructions sont bien ordonnées, les villas sont imposantes, et les piscines presque toujours présentes. C’est sûre nous ne sommes pas dans la même Afrique qu’hier ! Le continent est immense et notre vision de l’Afrique si restrictive !
L’auberge de jeunesse où nous dormirons nous fait le plaisir de venir nous chercher à l’aéroport. L’après-midi nous organisons notre première expédition pour récupérer du liquide et acheter de quoi manger. Par habitude nous cherchons à rejoindre le centre ville, mais nos hôtes nous mettent formellement en garde. Il n’y a rien a y faire. Seul les ‘‘Blacks’’ s’y risquent encore et si un touriste a le malheur de s’y rendre c’est en short qu’il rentrera à l’hôtel. Pour l’instant nous décidons d’écouter ces avertissements post-Apartheid et resterons dans la zone ‘’Safe’’ (sécurisée) pour faire nos emplettes. Nous rentrerons en taxi collectif, ces mêmes mini-bus que nous prenions en Afrique de l’Ouest, mais qui sont ici ni surchargés, ni ressoudés. Ce soir nous profitons du sauna de l’auberge pour nous relaxer un peu.
14 mars
Ce matin nous souhaitons investir le centre ville, ou plutôt le nouveau centre, « New town ». Seule partie de la ville où il est encore possible de croiser des Blancs dans la rue. Pour s’y rendre l’auberge propose de nous y déposer. C’est plus "Safe"! Mais le mini bus pour touristes c’est contre nos principes d’intégration. Nous refusons de visiter le pays comme les Blancs nous le proposent. Nous prenons donc quelques renseignements sur les bus a l’auberge et partons à l’aventure. Apres avoir compris que le personnel de l’auberge n’avait jamais pris le bus , nous étions déjà dans la mauvaise direction, ou tout du moins nous n’avions pas pris le chemin le plus court. A l’arrêt de bus un blanc « pauvre », et oui ça existe, nous expliquera qu’il ne faut prendre que les gros bus car les mini-bus sont réservés aux Noirs, et qu’ils ne sont pas sûres,…
Nous finirons par atteindre le centre ville, à manger pour 1.25 euro à deux chez un Pakistanais, à visiter le musée de l’Afrique (ou se déroule un défilé de mode. Pouha !!!), et à longuement discuter avec les artistes d’une galerie d’art.
15 mars
Visite de la brasserie SAB « World of Beer ». Dans la continuité de nos visites des brasseries européennes, nous commençons la découverte de l’Afrique du Sud par ses bières. Cette brasserie est digne d’un parc d’attraction. Les informations qui y sont données sont de qualité et la prestation sans précédent.
Retour au « Bus Factory » pour tchatcher avec nos amis de la veille, puis vernissage d’une expo d’art au « National Art Gallery » Nous rentrerons de nuit, au plus grand désarrois du personnel de l’hôtel.
16 mars
Il pleut encore ! Nos pieds sont trempés ! D’un jour sur l’autre, nos chaussures ne sèchent pas.
Comment venir en Afrique du Sud sans se documenter sur l’Apartheid ? Nous passerons donc quelques quatre heures à essayer de décrypter l’histoire de ce pays au musée de l’Apartheid. La visite est aussi intéressante que choquante ! Pas étonnant qu’après quatorze ans la page ne soit pas encore tournée.
17 mars
Il pleut toujours ! Ce matin nous filons à l’ambassade pour refaire mon passeport. Il est bientôt saturé. Nous devrons revenir le chercher à la fin de notre périple sud–africain, une fois qu’ils auront vérifié que je ne suis pas fiché à Interpol ! Bonne blague ! Audrey fait un saut chez un dentiste pour faire inspecter sa gencive qui est abîmée depuis plusieurs jours. Rien de grave, le problème est reglé en cinq minute, et le dentiste nous fait cadeau de la consultation. Vous pensez ! Des petits jeunes en tour du monde, faut les aider !!!
18 mars
Nous pensions aller au Swaziland mais la pluie y sévit également. Nous partons donc pour Bloemfontain, ou vit Florent, le fils de Boris (notre ami français rencontré en Afrique de l’Ouest). Le bus quotidien qui aurait pu nous y mener nous a précédé de dix minutes. Il ne reste plus que le train pour parcourir les 400km qui nous sépare de cette ville. La 3ème classe est très bon marché (6 euros), mais la lenteur du train nous exaspère. Il nous faudra 10h pour rallier notre destination, dont 3h bloqué sur la voie pour cause de coupure de courant ! Nous arriverons vers 22h30. Nous passons la fin de soirée avec Florent dans un bar de la ville. La clientèle est exclusivement blanche. La ville est réputée comme étant la plus raciste du pays.
19 mars
Apres avoir déposé nos sacs dans l’auberge ou nous dormirons ce soir, nous partons nous promener dans le parc qui surplombe la ville. Nous passerons quelques heures à courir après les girafes, springboks, et autruches. La ballade est divertissante mais a priori non sans risque. Par la suite de nombreuses personnes nous mettrons en garde contre les mauvaises rencontres que nous aurions pu y faire.
Ce soir nous retrouvons Florent au restaurant.
Il pleut encore ! Nos pieds sont trempés ! D’un jour sur l’autre, nos chaussures ne sèchent pas.
Comment venir en Afrique du Sud sans se documenter sur l’Apartheid ? Nous passerons donc quelques quatre heures à essayer de décrypter l’histoire de ce pays au musée de l’Apartheid. La visite est aussi intéressante que choquante ! Pas étonnant qu’après quatorze ans la page ne soit pas encore tournée.
17 mars
Il pleut toujours ! Ce matin nous filons à l’ambassade pour refaire mon passeport. Il est bientôt saturé. Nous devrons revenir le chercher à la fin de notre périple sud–africain, une fois qu’ils auront vérifié que je ne suis pas fiché à Interpol ! Bonne blague ! Audrey fait un saut chez un dentiste pour faire inspecter sa gencive qui est abîmée depuis plusieurs jours. Rien de grave, le problème est reglé en cinq minute, et le dentiste nous fait cadeau de la consultation. Vous pensez ! Des petits jeunes en tour du monde, faut les aider !!!
18 mars
Nous pensions aller au Swaziland mais la pluie y sévit également. Nous partons donc pour Bloemfontain, ou vit Florent, le fils de Boris (notre ami français rencontré en Afrique de l’Ouest). Le bus quotidien qui aurait pu nous y mener nous a précédé de dix minutes. Il ne reste plus que le train pour parcourir les 400km qui nous sépare de cette ville. La 3ème classe est très bon marché (6 euros), mais la lenteur du train nous exaspère. Il nous faudra 10h pour rallier notre destination, dont 3h bloqué sur la voie pour cause de coupure de courant ! Nous arriverons vers 22h30. Nous passons la fin de soirée avec Florent dans un bar de la ville. La clientèle est exclusivement blanche. La ville est réputée comme étant la plus raciste du pays.
19 mars
Apres avoir déposé nos sacs dans l’auberge ou nous dormirons ce soir, nous partons nous promener dans le parc qui surplombe la ville. Nous passerons quelques heures à courir après les girafes, springboks, et autruches. La ballade est divertissante mais a priori non sans risque. Par la suite de nombreuses personnes nous mettrons en garde contre les mauvaises rencontres que nous aurions pu y faire.
Ce soir nous retrouvons Florent au restaurant.
20 mars
En route pour le Lesotho ! Ce pays est enclavé au beau milieu de l’Afrique du Sud et n’est constitué que de montagnes. La population tente d’y survivre malgré une nature et une météo assez inhospitalières. Des français rencontrés à l’auberge nous dépose à la gare de bus pour que nous puissions rallier la frontière du Lesotho. De la nous prenons un deuxième transport pour nous arrêter à Roma. Arrivés en début d’après-midi, il nous reste encore quelques heures pour partir à la recherche des empreintes de dinosaures qu’il semble y avoir dans les montagnes environnantes.
Nous sommes ravis. Le paysage est tout bonnement magnifique, et la population assez peu intéressée par l’argent des touristes. Les premières empreintes que nous trouvons, ou que nous pensons trouver, sont de vulgaires trous dans la roche. Il faut pas mal d’imagination pour y desceller le passage des probables animaux préhistoriques. Apres avoir rencontré quelques bergers Basotho, nous devons presser le pas pour ne pas nous faire surprendre par la nuit. Sur le chemin du retour nous découvrons de vrais empreintes. Probablement celles d’un oiseau préhistorique.
En route pour le Lesotho ! Ce pays est enclavé au beau milieu de l’Afrique du Sud et n’est constitué que de montagnes. La population tente d’y survivre malgré une nature et une météo assez inhospitalières. Des français rencontrés à l’auberge nous dépose à la gare de bus pour que nous puissions rallier la frontière du Lesotho. De la nous prenons un deuxième transport pour nous arrêter à Roma. Arrivés en début d’après-midi, il nous reste encore quelques heures pour partir à la recherche des empreintes de dinosaures qu’il semble y avoir dans les montagnes environnantes.
Nous sommes ravis. Le paysage est tout bonnement magnifique, et la population assez peu intéressée par l’argent des touristes. Les premières empreintes que nous trouvons, ou que nous pensons trouver, sont de vulgaires trous dans la roche. Il faut pas mal d’imagination pour y desceller le passage des probables animaux préhistoriques. Apres avoir rencontré quelques bergers Basotho, nous devons presser le pas pour ne pas nous faire surprendre par la nuit. Sur le chemin du retour nous découvrons de vrais empreintes. Probablement celles d’un oiseau préhistorique.
21 mars
Les infrastructures routières du pays laissent à désirer, et rejoindre le centre du pays relève plus de l’expédition que d’une promenade de santé. Roma étant sur la route de Sémonkong (notre prochaine destination), nous nous imaginons pouvoir trouver un bus nous y amenant sans devoir revenir a la capital. La mission est de taille et nous comprenons vite qu’il ne faudra pas compter sur les transports en commun pour arriver à destination.
Nous tentons le stop ! Apres quelques minutes nous trouvons un pick-up pour nous déposer sur la bonne route, puis un deuxième pour nous amener à Semonkong. La route est très sinueuse, les ravins profonds, et nos chauffeurs à la limite d’être saoul vu les bières qu’ils enchaînent durant tout le trajet. La conduite en picolant est le sport national de l’Afrique du Sud !
Nous profitons de l’après-midi pour nous promener dans les montagnes du Lesotho à la recherche de la chute d’eau la plus haute d’Afrique. En chemin nous nous faisons surprendre par la pluie et parvenons trempés devant la cascade de 204m de haut. La balade, bien qu’un peu physique, mérite le détour. Nous rentrons à l’auberge pour allumer un feu et faire sécher nos affaires. Ce soir nous rencontrons Leigh et Shaun, un couple Sud-Africain, avec qui nous partagerons de bons moments.
Enfin des blancs intéressants et clairement pas racistes ! Il font partis des très rares blancs de Jo’Burg à avoir adopté un enfant noir.
22 mars
Apres la visite d’hier sous la pluie nous retournons à la chute pour faire quelques photos avec un soleil qui tarde à pointer son nez. Le paysage qui nous entoure est toujours aussi envoûtant. Ce soir, nos deux amis Sud Africain nous invitent a partager leur repas.
Les infrastructures routières du pays laissent à désirer, et rejoindre le centre du pays relève plus de l’expédition que d’une promenade de santé. Roma étant sur la route de Sémonkong (notre prochaine destination), nous nous imaginons pouvoir trouver un bus nous y amenant sans devoir revenir a la capital. La mission est de taille et nous comprenons vite qu’il ne faudra pas compter sur les transports en commun pour arriver à destination.
Nous tentons le stop ! Apres quelques minutes nous trouvons un pick-up pour nous déposer sur la bonne route, puis un deuxième pour nous amener à Semonkong. La route est très sinueuse, les ravins profonds, et nos chauffeurs à la limite d’être saoul vu les bières qu’ils enchaînent durant tout le trajet. La conduite en picolant est le sport national de l’Afrique du Sud !
Nous profitons de l’après-midi pour nous promener dans les montagnes du Lesotho à la recherche de la chute d’eau la plus haute d’Afrique. En chemin nous nous faisons surprendre par la pluie et parvenons trempés devant la cascade de 204m de haut. La balade, bien qu’un peu physique, mérite le détour. Nous rentrons à l’auberge pour allumer un feu et faire sécher nos affaires. Ce soir nous rencontrons Leigh et Shaun, un couple Sud-Africain, avec qui nous partagerons de bons moments.
Enfin des blancs intéressants et clairement pas racistes ! Il font partis des très rares blancs de Jo’Burg à avoir adopté un enfant noir.
22 mars
Apres la visite d’hier sous la pluie nous retournons à la chute pour faire quelques photos avec un soleil qui tarde à pointer son nez. Le paysage qui nous entoure est toujours aussi envoûtant. Ce soir, nos deux amis Sud Africain nous invitent a partager leur repas.





Nous poursuivons notre randonnée en nous dirigeant vers une course de chevaux qui doit prendre place dans la montagne à quelques kilomètres de la. Pour l’occasion les cavaliers ont sortis leurs plus beaux apparats, pour eux et leurs montures. Les parieurs chantent pour porter chance à leur équipe. Puis la course commence. Les enfants jockeys mènent leurs montures à bon train. Tout va très vite. La foule s’emballe. Les jeux sont faits, rien ne va plus ! La course est finie. Les parieurs qui ont gagnés font la fête à leur équipe. Nous savourons ce moment avant de rentrer avec le 4x4 de Leigh et Shaun.






Nous finirons la soirée avec quelques verres et des parties de Jungle Speed (jeu de carte).

23 mars
Aujourd’hui nous devons revenir a la capital, Maseru, pour pouvoir rallier Malealea, notre dernière destination au Lesotho. En quittant Semonkong nous apercevons le bus qui part pour Maseru. Ce dernier est déjà complet et ne propose plus que des places debout. Les routes sinueuses et les dix heures de trajet annoncées nous font chercher une autre alternative pour redescendre dans la vallée. Nous nous remettons donc a refaire du stop. Très rapidement des touristes venant de Jo’Burg nous font monter dans leur 4x4. En route nous croisons des anes qui transportent de la viande faisandée.

Nous arrivons à la capital vers 14h et reprenons la route en transport en commun jusqu'à notre destination du soir. Le bus est moins confortable que l’intérieur cuir qui 4x4 précèdent ! Nous partons pour deux heures et demi de trajet avec une sono à vous percer les tympans, et les gros sacs sur les genoux.
L’arrivée au Lodge est un peu décevante. La cuisine est en extérieure, il pleut, les poules traînent dans les casseroles,… Il est temps que cette journée se termine !
24 mars
A 9h du matin nos chevaux nous attendent. C’est partit pour six heures de ballade dans les montagnes environnantes. Nous ne sommes que trois avec notre guide. Nous n’avons jamais fait de cheval et nous voilà partis sur des sentiers bien escarpés. Inconcevable en France ! (et pour seulement 15 euros chacun !). Avec Audrey, nous commençons très vite a faire un peu de trot pour nous dépasser mutuellement. Nous passons près d’une chute d’eau,continuons sur des peintures rupestres. C’est dernières ressemblent très étrangement aux peintures préhistoriques que nous pouvons trouver en Europe, mais ne datent que de 600 a 1400 ans. Pour revenir nous menons nos chevaux au galop. L’expérience est excellente et de bonne augure pour notre probable traversée de l’Amérique Latine à cheval.




25 mars
Retour sur Maseru par le bus. Nous passons la frontière vers 9h et reprenons le stop pour revenir sur Bloemfontein. Très rapidement une psychologue de 38 ans (Black) nous fait le plaisir de nous transporter dans sa très belle BMW. Tellement content d’enchaîner les kilomètres dans une belle voiture, nous en oublions un sac dans le coffre. Par la même occasion nous perdons nos popotes, réchaud à essence, assiettes,…, notre cuisine quoi ! Apres avoir cherché à retrouver la maison de notre Psy, fait appel aux maigres capacités de la police, tenté d’appeler la frontière du Lesotho pour récupérer les plaques de la BMW, appeler tous les Psy de la ville,…, nous devons bien nous rendre à l’évidence que le sac est perdu !
Retour sur Maseru par le bus. Nous passons la frontière vers 9h et reprenons le stop pour revenir sur Bloemfontein. Très rapidement une psychologue de 38 ans (Black) nous fait le plaisir de nous transporter dans sa très belle BMW. Tellement content d’enchaîner les kilomètres dans une belle voiture, nous en oublions un sac dans le coffre. Par la même occasion nous perdons nos popotes, réchaud à essence, assiettes,…, notre cuisine quoi ! Apres avoir cherché à retrouver la maison de notre Psy, fait appel aux maigres capacités de la police, tenté d’appeler la frontière du Lesotho pour récupérer les plaques de la BMW, appeler tous les Psy de la ville,…, nous devons bien nous rendre à l’évidence que le sac est perdu !
26 mars
Nous reprenons la route vers Durban, nous ne pouvons pas perdre plusieurs jours a Bloemfontain a la recherche de notre sac a dos. Nous tentons notre dernière chance dans la station essence ou nous avions été déposés la veille. Ayant l'heure exacte a laquelle nous étions arrive grâce a un ticket de caisse, nous demandons l'autorisation de visionner la cassette de surveillance pour retrouver notre voiture et lire sa plaque d'immatriculation. Apres 30 mn de recherche nous trouvons enfin notre voiture mais la qualité du film est tellement mauvaise que nous sommes dans l'incapacité de lire la plaque. Nous repartons écœuré, notre petite pancarte d'auto-stoppeur a la main.
Un monsieur vient à notre rencontre. Il va a HARRYSMITH, a mi-chemin sur notre trajet et propose de nous emmener. JP et son épouse partent assister à la course cycliste a laquelle leur fils participe. Dans la voiture c'est grand confort : climatisation, fauteuils moelleux, et distribution de bonbons. Le midi nos bienfaiteurs vont jusqu'a nous invite au restaurant. Nous visitons en leur compagnie la jolie petite ville de CLARENS et traversons le GOLDEN GATE National Park. Nous voyons nos premiers zèbres, un babouin et des paysages de montagnes a coupé le souffle.
Arrivé à Harrysmith, le contact a peine éteint, GP bondit de sa voiture et nous trouve notre prochain "lift" (stop) jusqu'a DURBAN. De cette manière c'est rapide et sécuritaire. Une vraie perle ce GP! Avant de nous quitter GP et Linda nous invite a passer quelques jours avec eux dans leur ferme ou ils élèvent des moutons si nous passons près de chez eux au retour. Ca c'est une idée qui me plait!
Notre deuxième chauffeur nous déposera au pied de l'auberge ... royal ! Qui a dit que les sud africains n'avaient pas le sens de l'accueil?!?
Notre deuxième chauffeur nous déposera au pied de l'auberge ... royal ! Qui a dit que les sud africains n'avaient pas le sens de l'accueil?!?
27 mars
Nous avons rencontre deux français, Emmanuelle et Christophe, tout fraîchement débutant dans leur tour du monde de six mois. C'est avec eux que nous visitons la ville de DURBAN. Première halte au Shark Board, un institut qui travaille sur l'influence du requin sur l'homme. Les hommes du Shark Board ont pour mission de limiter le risque d'attaque de requins en plaçant des filets de protection à proximité plages. Ils vérifient ces filets tous les jours et libèrent les requins, raies ou dauphins qui auraient été pris au piège. Nous assistons à une dissection de requin plus qu'intéressante.
Nous avons rencontre deux français, Emmanuelle et Christophe, tout fraîchement débutant dans leur tour du monde de six mois. C'est avec eux que nous visitons la ville de DURBAN. Première halte au Shark Board, un institut qui travaille sur l'influence du requin sur l'homme. Les hommes du Shark Board ont pour mission de limiter le risque d'attaque de requins en plaçant des filets de protection à proximité plages. Ils vérifient ces filets tous les jours et libèrent les requins, raies ou dauphins qui auraient été pris au piège. Nous assistons à une dissection de requin plus qu'intéressante.
Saviez-vous que le requin était un prédateur plus que féroce et ceci depuis sa plus tendre enfance ? Chaque femelle requin possède cinq embryons de requins qui ne sont pas relies a leur mère par un cordon ombilicale. Leur nourriture c'est leur petit frère ! Ils se mangent entre eux, le plus fort étant celui qui naîtra !
L'après-midi nous visitons le front de mer, le quartier indien, faisons un peu de stop avec nos deux nouveaux tourdumondistes.
28 mars
Journée mise à jour du blog! Nous quittons le cyber en fin de journée et essayons de faire quelques courses dans le supermarché du centre commercial. Une vendeuse noire nous interpelle. Il est temps pour nous de sortir du centre commercial et de rentrer a l'hôtel. L'endroit n'est pas sécuritaire, il fera bientôt nuit, il ne faut pas traîner ! Nous laissons tomber les courses et reprenons le premier bus. Nous écoutons doublement les conseils des noirs. S'ils disent que c'est dangereux alors c'est dangereux !
29 mars
Faire du stop ce n'est pas toujours si facile qu'il y parait ! Apres sept différents transports et 9 h de route nous arrivons enfin a PORT St JOHN, un peu effrayer par la conduite du taxi que nous avons pris pour atteindre cette petite ville balnéaire. 145 Km/h sur une route de montagne en lacet, il a fallu hurler pour que le type arrête sa conduite de Schumacher.
30 mars ... Grosse frayeur !
Apres un nuit de M ... a cause d'une sono trop forte nous émergeons doucement avec deux grosses cernes sous les yeux. Nous partons nous balader à la plage, toujours en stop. Nous sommes un peu faignant de marcher 5 Km sur le bitume.


Vincent est parti se baigner. Comme à chaque fois qu'il part à l'eau je le surveille car j'ai toujours peur. Je le vois dérive très rapidement. Et plus ça va et moins je le vois, il disparaît dans les grosses vagues. Je commence a avoir très peur car je le vois dérive vers la sortie de la baie et ce n'est pas bon signe, les courants doivent être trop fort pour qu'il revienne. J'essaie de chercher un surfeur mais personne ne voit rien, pas même le maître nageur. Je cours le long de la plage pour lui crier quelques choses en espérant qu'il m'entende, mais rien. Vincent arrivera finalement a rejoindre une langue rocheuse a la faveur d'une vague. Il a eu très peur. Le courant était effectivement trop fort et il commençait a s'épuiser. Apres cette bonne frayeur nous avons quitté cette plage réputée tranquille et nous nous sommes balades sur la falaise. Nous avons eu assez d'émotion pour aujourd’hui !
31 mars
On nous avait prévenu : sans voiture rallier PORT St JOHN - COFFEE BAY tient de la mission. Et bien nous confirmons ! Pour la première fois je suis en overdose de la promiscuité qu'on peut trouver dans les taxis, de la musique à fond, de ces lus qui hurlent pour parler, et des poulets qui embaument tout le taxi. C'est fun quand on est en forme, sinon mieux vaut s’abstenir !
L'ambiance à COFFEE BAY est très surf et joint, très peu pour nous !
1er avril
4h de marche pour rejoindre HOLE IN THE WALL, une petite ville après Coffee Bay ou on trouve un mur dans la mer avec un trou dedans. La ballade est formidable : des plages désertiques, des montagnes vertes, et absolument personne hormis les têtes de langoustes qui jonchent les plages.

Sur place nous pic - niquons en face du " Hole in the wall" et tentons une baignade, mais l'eau est trop froide pour moi!
De retour a l'auberge de COFFE BAY nous retrouvons cette ambiance "Surf in USA" qui nous donne la nausée. Dans toute l'auberge jusque dans les toilettes on retrouve des affiches moralisatrices du genre " Save our community". Ne pas donner des bonbons, ne pas utiliser les enfants comme guides pendant leurs heures de cours, donner de l'argent pour l'école ... Très bien! Mais tout ça a le don de m'énerver quand toute cette population de blonds décolorés avec une planche sous le bras génèrent un marche de la drogue juste devant l'auberge et que personne ne dit rien. Des gars complètement défoncé squattent devant l'auberge et font leur business, du grand n'importe quoi ! Alors pas la peine d'essayer de nous donner mauvaise conscience quand une auberge tolère, voir participe a ce genre de pratique qui ruine tout une communauté de pauvre gens et fausse l'image qu'ils ont des blancs. Il est temps pour nous de quitter ce milieu.
2 avril
Nous quittons COFFEE BAY pour PORT ELIZABETH, a 400 Km, bien décide a ne pas utiliser les bus aujourd’hui ! Nous en prenons un histoire de rallier le premier village, puis dégainons a nouveau notre pouce et notre pancarte. Apres trois premiers petits stops nous trouvons enfin celui qui nous mènera jusqu'a PORT ELIZABETH. Alors qu'on attend a un feu rouge dans notre troisième voiture un type demande a notre chauffeur si cette route est la plus appropriée pour aller jusqu'a Port Elizabeth. Un seul regard avec Vincent pour se comprendre : il faut forcer le destin aujourd'hui. Nous demandons au type s'il na pas de la place pour nous car nous cherchons un transport jusqu'a Port Elizabeth. C'est gagné! Nous quittons notre troisième voiture et chargeons nos sacs dans la voiture de Sydney, représentant pour les lunettes Hugo Boss.
Le soir nous faisons une "petite halte" a GRAHAMSMITH, pour faire une pause et boire un bière. Trois heures plus tard nous sommes toujours dans le pub, en compagnie d'amis de Sydney. Notre bienfaiteur nous propose de faire la fête ce soir mais nous sommes épuisés. L'auberge de Port Elizabeth est complète et après toutes ces bières notre bienfaiteurs de ce jour nous propose de dormir dans la petite ville et de reprendre la route le lendemain matin de bonne heure. Affaire conclue ! Ce soir la nous dormirons en cellule, dans la plus vieille prison du pays, transformée en auberge de backpackers.
3 avril
Enfin arrivé a PORT ELIZABETH, nous vaquons a nos occupations : recherche d'une voiture de location pour les parents de Vincent qui arrivent bientôt, et recherche de notre réchaud a essence perdu dans notre mésaventure.
Pour ce qui est du réchaud ce n'est pas gagne, personne ne voit de quoi on parle. Cote famille ce n'est pas rose non plus. Le papi de Vincent a fait une hémorragie cérébrale très grave ce qui remet en question le venue de ses parents.
4 avril ... Deux ans déjà, une petite pensée pour ma mamounette!
Je me révèle être meilleure de jour en jour pour le stop. Alors que Vincent payait notre chambre ce matin, j'ai demande a un gars en pick-up qui quittait l'auberge s'il n'empruntait par la N2, route qui mène a CAP TOWN. Bingo, c'est justement sa route. Nous montons dans le pick-up flambant neuf de Steve. Nous ne l'avions pas reconnu sur le coup mais ce cher monsieur a sa photo dans tous les backpackers d'Afrique du Sud: lui nu comme un vers avec son chapeau en guise de feuille de vigne. C'est son affiche promotionnelle pour le backapackers qu'il tient dans le Drakensberg. Ca annonce un type plein d’humour !

Notre journée se passe a merveille, au plein air à l'arrière du pick-up. Les gens qui nous croisent nous font le salut d'Afrique du Sud: "Shop shop". A midi, pause a JEFFREY'S BAY, pique-nique sur la plage et baignade dans un mer aussi chaude que celle de St Malo, ça revigore!
Le soir nous rallions l'auberge Di'Jembe a STORM RIVER, cache sous les couvertures a l'arrière du pick-up car il pleut. Blottis au coin du feu nous nous reposons un peu avant une partie de Djembe et de Dijerodou.
5 avril


Sur place nous pic - niquons en face du " Hole in the wall" et tentons une baignade, mais l'eau est trop froide pour moi!
De retour a l'auberge de COFFE BAY nous retrouvons cette ambiance "Surf in USA" qui nous donne la nausée. Dans toute l'auberge jusque dans les toilettes on retrouve des affiches moralisatrices du genre " Save our community". Ne pas donner des bonbons, ne pas utiliser les enfants comme guides pendant leurs heures de cours, donner de l'argent pour l'école ... Très bien! Mais tout ça a le don de m'énerver quand toute cette population de blonds décolorés avec une planche sous le bras génèrent un marche de la drogue juste devant l'auberge et que personne ne dit rien. Des gars complètement défoncé squattent devant l'auberge et font leur business, du grand n'importe quoi ! Alors pas la peine d'essayer de nous donner mauvaise conscience quand une auberge tolère, voir participe a ce genre de pratique qui ruine tout une communauté de pauvre gens et fausse l'image qu'ils ont des blancs. Il est temps pour nous de quitter ce milieu.
2 avril
Nous quittons COFFEE BAY pour PORT ELIZABETH, a 400 Km, bien décide a ne pas utiliser les bus aujourd’hui ! Nous en prenons un histoire de rallier le premier village, puis dégainons a nouveau notre pouce et notre pancarte. Apres trois premiers petits stops nous trouvons enfin celui qui nous mènera jusqu'a PORT ELIZABETH. Alors qu'on attend a un feu rouge dans notre troisième voiture un type demande a notre chauffeur si cette route est la plus appropriée pour aller jusqu'a Port Elizabeth. Un seul regard avec Vincent pour se comprendre : il faut forcer le destin aujourd'hui. Nous demandons au type s'il na pas de la place pour nous car nous cherchons un transport jusqu'a Port Elizabeth. C'est gagné! Nous quittons notre troisième voiture et chargeons nos sacs dans la voiture de Sydney, représentant pour les lunettes Hugo Boss.
Le soir nous faisons une "petite halte" a GRAHAMSMITH, pour faire une pause et boire un bière. Trois heures plus tard nous sommes toujours dans le pub, en compagnie d'amis de Sydney. Notre bienfaiteur nous propose de faire la fête ce soir mais nous sommes épuisés. L'auberge de Port Elizabeth est complète et après toutes ces bières notre bienfaiteurs de ce jour nous propose de dormir dans la petite ville et de reprendre la route le lendemain matin de bonne heure. Affaire conclue ! Ce soir la nous dormirons en cellule, dans la plus vieille prison du pays, transformée en auberge de backpackers.
3 avril
Enfin arrivé a PORT ELIZABETH, nous vaquons a nos occupations : recherche d'une voiture de location pour les parents de Vincent qui arrivent bientôt, et recherche de notre réchaud a essence perdu dans notre mésaventure.
Pour ce qui est du réchaud ce n'est pas gagne, personne ne voit de quoi on parle. Cote famille ce n'est pas rose non plus. Le papi de Vincent a fait une hémorragie cérébrale très grave ce qui remet en question le venue de ses parents.
4 avril ... Deux ans déjà, une petite pensée pour ma mamounette!
Je me révèle être meilleure de jour en jour pour le stop. Alors que Vincent payait notre chambre ce matin, j'ai demande a un gars en pick-up qui quittait l'auberge s'il n'empruntait par la N2, route qui mène a CAP TOWN. Bingo, c'est justement sa route. Nous montons dans le pick-up flambant neuf de Steve. Nous ne l'avions pas reconnu sur le coup mais ce cher monsieur a sa photo dans tous les backpackers d'Afrique du Sud: lui nu comme un vers avec son chapeau en guise de feuille de vigne. C'est son affiche promotionnelle pour le backapackers qu'il tient dans le Drakensberg. Ca annonce un type plein d’humour !

Notre journée se passe a merveille, au plein air à l'arrière du pick-up. Les gens qui nous croisent nous font le salut d'Afrique du Sud: "Shop shop". A midi, pause a JEFFREY'S BAY, pique-nique sur la plage et baignade dans un mer aussi chaude que celle de St Malo, ça revigore!
Le soir nous rallions l'auberge Di'Jembe a STORM RIVER, cache sous les couvertures a l'arrière du pick-up car il pleut. Blottis au coin du feu nous nous reposons un peu avant une partie de Djembe et de Dijerodou.
5 avril
Deuxième jour de trajet en pick-up mais pas besoin de couverture aujourd'hui. Nous rejoignons la petite ville de KNYSNA sous la grisaille. Nous rencontrons par hasard un breton de Becherel (pour ceux qui connaissent). Une bonne occasion pour aller déguster une bière locale!
6 avril
Décidément le stop marche formidablement bien en Afrique du Sud. En moins de 15 mn nous avons été pris en stop au pied de l'auberge dans laquelle nous avions dormi la veille. Tout nos transports jusqu'a l'auberge de CAP TOWN se sont enchaînes en moins de 2 mn d'intervalle. Le clou de la journée a été notre dernier lift: deux musiciens rastafariens. Les rastafariens croient que Jesus était noir avec des dreadlocks, et qu'il ne ce serait pas sacrifier mais aurait été assassine. C'est mignon !
Notre première impression de CAP TOWN est plus que positive. La ville a du charme, des bâtiments anciens entoures de parcs, et il y règne une certaine "insouciance". Les touristes s'y baladent avec l'appareil photo autour du cou ce que nous n'avions pas vu depuis notre arrivée. Ca fait du bien d'avoir se sentiment de sécurité.
7 avril
Nous sommes allés rendre visite à nos amis les pingouins Jackass. Pour nous rendre à Boulder sur la côte, nous empruntons le train local. Nos 30 mn de voyage sont plutôt agréables : nous longeons la cote et admirons les petits cabanons en bois rouges, verts, bleus ou jaunes qui bordent les plages, ainsi que les petits ports des villes que nous traversons.
Les pingouins Jackass n’ont pas la prestance des pingouins de la « Marche de l’Empereur » mais ils sont sympas quand même. Un peu gauches, il leurs arrive parfois de se gameller en essayant de sauter sur un rocher. Nous passons une bonne partie de l’après-midi en leur compagnie avant de rejoindre le centre ville.


6 avril
Décidément le stop marche formidablement bien en Afrique du Sud. En moins de 15 mn nous avons été pris en stop au pied de l'auberge dans laquelle nous avions dormi la veille. Tout nos transports jusqu'a l'auberge de CAP TOWN se sont enchaînes en moins de 2 mn d'intervalle. Le clou de la journée a été notre dernier lift: deux musiciens rastafariens. Les rastafariens croient que Jesus était noir avec des dreadlocks, et qu'il ne ce serait pas sacrifier mais aurait été assassine. C'est mignon !
Notre première impression de CAP TOWN est plus que positive. La ville a du charme, des bâtiments anciens entoures de parcs, et il y règne une certaine "insouciance". Les touristes s'y baladent avec l'appareil photo autour du cou ce que nous n'avions pas vu depuis notre arrivée. Ca fait du bien d'avoir se sentiment de sécurité.
7 avril
Nous sommes allés rendre visite à nos amis les pingouins Jackass. Pour nous rendre à Boulder sur la côte, nous empruntons le train local. Nos 30 mn de voyage sont plutôt agréables : nous longeons la cote et admirons les petits cabanons en bois rouges, verts, bleus ou jaunes qui bordent les plages, ainsi que les petits ports des villes que nous traversons.
Les pingouins Jackass n’ont pas la prestance des pingouins de la « Marche de l’Empereur » mais ils sont sympas quand même. Un peu gauches, il leurs arrive parfois de se gameller en essayant de sauter sur un rocher. Nous passons une bonne partie de l’après-midi en leur compagnie avant de rejoindre le centre ville.




8 avril
Aujourd’hui est une bien triste journée : le papi de Vincent est parti rejoindre les étoiles … La journée se déroule calmement. Visite du Waterfront de CAP TOWN où on découvre de nombreux artistes et des loutres. L’endroit est très mignon mais également très touristique. On s’y attarde également pour chercher un bateau qui pourrait nous emmener en Amérique du Sud ou en Asie. Cette dernière tâche n’est pas des plus faciles. Nous errons de bureau en bureau. Personne ne comprend vraiment ce qu’on recherche … la mission s’annonce pointue !
Aujourd’hui est une bien triste journée : le papi de Vincent est parti rejoindre les étoiles … La journée se déroule calmement. Visite du Waterfront de CAP TOWN où on découvre de nombreux artistes et des loutres. L’endroit est très mignon mais également très touristique. On s’y attarde également pour chercher un bateau qui pourrait nous emmener en Amérique du Sud ou en Asie. Cette dernière tâche n’est pas des plus faciles. Nous errons de bureau en bureau. Personne ne comprend vraiment ce qu’on recherche … la mission s’annonce pointue !
9 avril
Et c’est repartie pour une mission « A la recherche d’un bateau ». Cette fois-ci nous avons enfin trouvé le bonne endroit où s’adresser : le Royal Yatch Club de Cap Town. L’endroit est très select ! Nous tentons notre chance auprès de quelques bateaux accostés et laissons une annonce … on verra bien !
Et c’est repartie pour une mission « A la recherche d’un bateau ». Cette fois-ci nous avons enfin trouvé le bonne endroit où s’adresser : le Royal Yatch Club de Cap Town. L’endroit est très select ! Nous tentons notre chance auprès de quelques bateaux accostés et laissons une annonce … on verra bien !
10 avril
Et c’est reparti ! 700 Km de stop aujourd’hui en une seule traite et le tout avec le même chauffeur … on n’a pas été trop mauvais sur ce coup là! Nous partons rejoindre nos amis Linda et GP qui nous avaient pris en stop deux semaines avant. Ils ont une ferme ou ils élèvent des moutons et nous rêvions d’une expérience « Afrikaans » (Les Afrikaans sont les descendants des fermiers néerlandais). Apres sept heures de route nous retrouvons enfin nos amis. La ferme est très grande : 5400 Ha, des pâturages à perte de vue. Le soir nous fêtons nos retrouvailles autour d’un braai : un barbecue, le péché mignon des sud africain, le tout aux bougies car les coupures de courant ont encore frappé !
Et c’est reparti ! 700 Km de stop aujourd’hui en une seule traite et le tout avec le même chauffeur … on n’a pas été trop mauvais sur ce coup là! Nous partons rejoindre nos amis Linda et GP qui nous avaient pris en stop deux semaines avant. Ils ont une ferme ou ils élèvent des moutons et nous rêvions d’une expérience « Afrikaans » (Les Afrikaans sont les descendants des fermiers néerlandais). Apres sept heures de route nous retrouvons enfin nos amis. La ferme est très grande : 5400 Ha, des pâturages à perte de vue. Le soir nous fêtons nos retrouvailles autour d’un braai : un barbecue, le péché mignon des sud africain, le tout aux bougies car les coupures de courant ont encore frappé !
11 avril … L’Afrique aventureuse de Vincent
Levé 7h du matin pour faire un petit tour du propriétaire avant le petit déjeuner. Déjà au moins 4 employés s’affaire à nettoyer le jardin pendant que deux autres préparent le petit déjeuner. Nous partons ensuite pour chasser le Spring Bok, une petite gazelle. En plus de ses moutons, GP et Linda possèdent également des chevaux, des zèbres, des springboks, et des wilderbeests. Les deux springboks qui doivent être tués aujourd’hui ont été commandés pour la viande. Cette petite gazelle est tellement rapide que le seul moyen de la tuer est de la tirer car il est quasiment impossible de l’attraper. Avant de partir nos chasseurs aiguisent leurs couteaux, pour dépesser ensuite les bêtes. GP explique à Vincent ou il devra viser pour tuer la bete du premier coup sans abîmer la viande : derrière l’épaule en plein dans le cœur !
Nous voilà parti dans le pick-up à travers le bush. GP dépose son fils Sebastien et son ami Frankie à deux endroits différents pour qu’ils commencent à chasser. Pendant ce temps la Vincent procède à l’entraînement … dans une cible. Les débuts sont prometteurs !
Levé 7h du matin pour faire un petit tour du propriétaire avant le petit déjeuner. Déjà au moins 4 employés s’affaire à nettoyer le jardin pendant que deux autres préparent le petit déjeuner. Nous partons ensuite pour chasser le Spring Bok, une petite gazelle. En plus de ses moutons, GP et Linda possèdent également des chevaux, des zèbres, des springboks, et des wilderbeests. Les deux springboks qui doivent être tués aujourd’hui ont été commandés pour la viande. Cette petite gazelle est tellement rapide que le seul moyen de la tuer est de la tirer car il est quasiment impossible de l’attraper. Avant de partir nos chasseurs aiguisent leurs couteaux, pour dépesser ensuite les bêtes. GP explique à Vincent ou il devra viser pour tuer la bete du premier coup sans abîmer la viande : derrière l’épaule en plein dans le cœur !
Nous voilà parti dans le pick-up à travers le bush. GP dépose son fils Sebastien et son ami Frankie à deux endroits différents pour qu’ils commencent à chasser. Pendant ce temps la Vincent procède à l’entraînement … dans une cible. Les débuts sont prometteurs !



Nous récupérons Frankie qui a déjà tué un Springbok. Un seul coup de lame bien aiguisée en plein milieu du ventre et la bête est vidée puis chargée à l’arrière du pick-up. Nous récupérons ensuite Sebastien. GP nous dépose à un endroit avec Frankie pour pouvoir tué le prochain Springbok. Ce sont les employés de GP qui ramène vers nous les gazelles car ils sont à cheval. A trois reprises le troupeau passe près de nous. Allongés dans la pelouse on entend leurs sabots qui foulent le sol. Mais nous sommes trop nombreux et les gazelles nous repèrent systématiquement. Elles ne restent pas suffisamment en place pour pouvoir en tirer une. Nous rentrons donc bredouille à la ferme mais enjoués de cette expérience !



12 avril
Les parents de Vincent arrivent demain, il est plus que temps pour nous de reprendre la route vers Jo’Burg. Nous quittons avec regret notre gentille petite famille qui nous aura fait passer deux jours merveilleux. Avant de reprendre la route, nous refaisons un petit tour dans les patûres alentours où nous voyons des zèbres.
Comme la fois précédente, c’est GP qui nous trouve notre lift : un camion qui va jusqu'à Jo’Burg. C’est plus lent mais c’est du sûre !
13 avril
Apres une matinée rush, nous récupérons Anne et Emile, les parents de Vincent à l’aéroport, avant de filer vers le petit DRAGENSBERG, une formation rocheuse à l’ouest du parc Kruger. Malgré la fatigue du voyage les parents de Vincent tiennent le coup. Apres cinq mois sans se voir, ils ont des choses à se dire ! Nous arrivons le soir dans la petite ville de SABIE pour un repos bien merité.
14 avril
En route vers le petit Drakensberg. Première halte à PILGRIM REST, une ancienne ville aurifère où il fait bon flâner entre les petites maisons au style ancien. Là-bas nous découvrons pour la première fois des femmes Ndebele, aux multiples colliers de cuivres et bijoux de perles.

Nous continuons ensuite vers GRASKOP, point de départ d’une route qui remonte le canyon de Blyde River. La route est un spectacle à elle seule : montagnes vertes où serpentent des routes rouges en latérite, ou falaises de roches qui laissent deviner la présence du canyon en contrebas. Nous faisons une pause aux "Bourke’s Luck Potholes", des sortes de marmites de roches formées par l’eau qui descend de la rivière vers le canyon. Nous y faisons la rencontre d’un singe peu scrupuleux qui nous vole un œuf. Ces petites bêtes sont de vrais chapardeurs. A peine le temps de réagir qu’il est déjà trop tard.



Nous terminons notre journée par une petite ballade à proximité des marmites.
Ce soir nous avons regagné la petite ville d’HAZYVIEW. Demain c’est un grand jour : nous allons visiter le parc Kruger, mondialement connu et qui contient les "BIG FIVE" : lion, éléphant, buffle, léopard et rhinocéros.
15 avril
Pas de parc Kruger pour nous aujourd’hui ! Levé depuis 4h30 ce matin pour être les premiers devant la porte du parc à 6h, nous avons très vite déchanté quand nous avons vu la fenêtre de notre voiture de location en milles morceaux. La voiture a été visitée, et nos voleurs ont emporté toute notre nourriture que nous avions chargé la veille pour gagner du temps ainsi que les chaussures des parents de Vincent et le sac que nous devions remettre à Anne et Emile. Celui-ci contenait le tome 1 de mon journal de bord, notre carnet de compte ainsi que nos guides et cartes de voyages. Bien maigre butin pour nos voleurs mais quelle perte pour nous ! Mais l’Afrique du Sud c’est cela aussi : un fort taux de criminalité ! Le propriétaire de l’auberge ou nous séjournions n’est pas en reste. Sa voiture a également été forcée, et nous la retrouvons au milieu de l’allée de l’auberge. Nos voleurs ont essayé de l’emmener avec eux.
La matinée se poursuit avec le constat de police. A 5h30 du matin, nous sommes le 65ème cas … on comprend que rien ne pourra être fait pour nous ! A 9h une nouvelle voiture de location nous est amenée … et nous perdons notre super Nissan Tiida tout confort pour une Ford. Dur dur ! Nous vaquons le reste de la matinée à refaire des courses et retrouver des sandales pour Anne et Emile.
Pas de parc Kruger pour nous aujourd’hui ! Levé depuis 4h30 ce matin pour être les premiers devant la porte du parc à 6h, nous avons très vite déchanté quand nous avons vu la fenêtre de notre voiture de location en milles morceaux. La voiture a été visitée, et nos voleurs ont emporté toute notre nourriture que nous avions chargé la veille pour gagner du temps ainsi que les chaussures des parents de Vincent et le sac que nous devions remettre à Anne et Emile. Celui-ci contenait le tome 1 de mon journal de bord, notre carnet de compte ainsi que nos guides et cartes de voyages. Bien maigre butin pour nos voleurs mais quelle perte pour nous ! Mais l’Afrique du Sud c’est cela aussi : un fort taux de criminalité ! Le propriétaire de l’auberge ou nous séjournions n’est pas en reste. Sa voiture a également été forcée, et nous la retrouvons au milieu de l’allée de l’auberge. Nos voleurs ont essayé de l’emmener avec eux.
La matinée se poursuit avec le constat de police. A 5h30 du matin, nous sommes le 65ème cas … on comprend que rien ne pourra être fait pour nous ! A 9h une nouvelle voiture de location nous est amenée … et nous perdons notre super Nissan Tiida tout confort pour une Ford. Dur dur ! Nous vaquons le reste de la matinée à refaire des courses et retrouver des sandales pour Anne et Emile.
L’après-midi nous allons voir les chutes de Lisbon et les trois rondavels. Nous n’avions pas été si loin la veille mais la visite valait vraiment le détour.
Ce soir nous dormons à la même auberge … il y a peu de chance pour que nos voleurs reviennent. Tout est prêt pour demain … Kruger Park nous voilà !
16 avril
Pas de vitres cassées, tout est là, on peut partir ! A 6h du matin on est devant l’une des portes du parc … donnez nous vite les tickets qu’on puisse voir tous ces animaux !
Premier impala qui fait la pause. Le parc est très beau, la nature très sauvage, enfin l’Afrique comme on l’imagine ! Pendant la journée nous voyons des impalas en quantité, des éléphants, des zèbres, des phacochères, des hippos, des gnoux, et une multitude d’oiseaux.
Pas de vitres cassées, tout est là, on peut partir ! A 6h du matin on est devant l’une des portes du parc … donnez nous vite les tickets qu’on puisse voir tous ces animaux !
Premier impala qui fait la pause. Le parc est très beau, la nature très sauvage, enfin l’Afrique comme on l’imagine ! Pendant la journée nous voyons des impalas en quantité, des éléphants, des zèbres, des phacochères, des hippos, des gnoux, et une multitude d’oiseaux.



La pause de midi se fait dans un point "sécurisé", en compagnie des singes et des oiseaux. Un couple fait signe à Anne de se pousser … un petit serpent de couleur vert vif se faufile entre les tables. Ce serait un petit "Green Mamba", serpent très venimeux.
L’après-midi c’est au tour de la girafe de faire son apparition. Sur le chemin du retour nous apercevons soudain un énorme éléphant solitaire en train de brouter l’herbe à 10 mètres de la route. Nous sommes seuls face à ce géant gris, c’est magique. Nous photographions l’animal sous toutes les coutures.
Dernière rencontre inoubliable avant de quitter le parc : le léopard. Celui-ci traverse juste devant notre voiture d’un pas élégant, puis s’en va longer la route. Nous le suivons pendant cinq bonnes minutes, complètement hypnotisés par la beauté de son pelage et sa grâce.

Nous regagnons l’auberge exténués mais comblés, cette journée est mémorable. Nous aurons réussi a voir trois des Big Five, ce qui est déjà bien. Le Rhinocéros sera pour une autre fois !
17 avril
Nous quittons KOMATIPOORT pour la royauté du Swaziland, un petit état dans l’Afrique du Sud. Pour notre première journée nous décidons de séjourner à SCHEWULA, un petit village de montagne. Après une heure de route à se demander si on ne s’est pas tromper de piste nous arrivons enfin au camp. Nous sommes les seuls touristes dans ce coin reculé, parmi quelques huttes et des montagnes. L’endroit est authentique et c’est un retour aux sources pour nous: ici on s’éclaire a la bougie, il n’y a pas l’électricité ! L’après-midi après une bonne sieste nous partons pour une petite randonnée "Top Chrono" car la nuit tombe très tôt ici et nous ne désirons pas particulièrement rencontrer un serpent. Le chemin que nous empruntons est très mauvais : pentu et jonché de pierres qui roulent sous nos pieds … gare à la chute Audrey !
Ce soir nous nous collons à la coutume Sud-Africaine : le Braai ! C’est Vincent le chef cuisto …
18 avril
Nous quittons Schewula pour le parc national de MILWANE à l’ouest du pays. Sur les bons conseils du guide du camp de montagne, nous faisons une halte au parc national de HLANE. Le parc est tout petit et les routes dans un état catastrophique nous obligent parfois à rebrousser chemin! Le paysage est assez chaotique : des arbres morts à perte de vue au milieu du bush. Il s’agit en réalité du résultat de l’appétit grandissant des éléphants à une certaine époque, mais ça n’enlève en rien ce sentiment d’angoisse que nous avons en le regardant. Nous réussissons enfin à voir des rhinocéros et leurs petits, tout fraîchement sortis du bain de boue matinal. Nous voilà désormais à quatre sur cinq des Big Five !
Nous quittons KOMATIPOORT pour la royauté du Swaziland, un petit état dans l’Afrique du Sud. Pour notre première journée nous décidons de séjourner à SCHEWULA, un petit village de montagne. Après une heure de route à se demander si on ne s’est pas tromper de piste nous arrivons enfin au camp. Nous sommes les seuls touristes dans ce coin reculé, parmi quelques huttes et des montagnes. L’endroit est authentique et c’est un retour aux sources pour nous: ici on s’éclaire a la bougie, il n’y a pas l’électricité ! L’après-midi après une bonne sieste nous partons pour une petite randonnée "Top Chrono" car la nuit tombe très tôt ici et nous ne désirons pas particulièrement rencontrer un serpent. Le chemin que nous empruntons est très mauvais : pentu et jonché de pierres qui roulent sous nos pieds … gare à la chute Audrey !
Ce soir nous nous collons à la coutume Sud-Africaine : le Braai ! C’est Vincent le chef cuisto …
18 avril
Nous quittons Schewula pour le parc national de MILWANE à l’ouest du pays. Sur les bons conseils du guide du camp de montagne, nous faisons une halte au parc national de HLANE. Le parc est tout petit et les routes dans un état catastrophique nous obligent parfois à rebrousser chemin! Le paysage est assez chaotique : des arbres morts à perte de vue au milieu du bush. Il s’agit en réalité du résultat de l’appétit grandissant des éléphants à une certaine époque, mais ça n’enlève en rien ce sentiment d’angoisse que nous avons en le regardant. Nous réussissons enfin à voir des rhinocéros et leurs petits, tout fraîchement sortis du bain de boue matinal. Nous voilà désormais à quatre sur cinq des Big Five !


Après deux heures à tourner comme un lion en cage dans ce parc, nous décidons de repartir … ça n’a pas la dimension de Kruger !
L’après-midi nous visitons le marché de MANZINI. Retour en Afrique de l’Ouest avec ces marchés colorés où se côtoient vendeuses de légumes, couturières et vendeurs de breloques. Le soir nous rejoignons enfin notre havre de paie accompagnés par les antilopes et les phacochères.
L’après-midi nous visitons le marché de MANZINI. Retour en Afrique de l’Ouest avec ces marchés colorés où se côtoient vendeuses de légumes, couturières et vendeurs de breloques. Le soir nous rejoignons enfin notre havre de paie accompagnés par les antilopes et les phacochères.
19 avril
A l’aube, nous redécouvrons avec plaisir le paysage qui nous entoure : animaux sauvages sur fond de montagnes verdoyantes. Nous partons pour une ballade à pied, mais ce n’est pas là que nous voyons le plus de vies sauvages. Les pipelettes que nous sommes la font fuir …
A l’aube, nous redécouvrons avec plaisir le paysage qui nous entoure : animaux sauvages sur fond de montagnes verdoyantes. Nous partons pour une ballade à pied, mais ce n’est pas là que nous voyons le plus de vies sauvages. Les pipelettes que nous sommes la font fuir …
Après un pique-nique les pieds dans l’eau, nous reprenons le volant direction St LUCIA sur la côte du Kwazulu Natal. Des touristes français nous ont dit y avoir vu des hippopotames remonter les rues de la ville le soir, il n’en faut pas plus pour nous charmer. Sur la route pour quitter le parc nous assistons a un combat de gnous. Attention danger !


Le soir nous participons in extremis à la ballade proposée par l’auberge et qui consiste à aller à la rencontre des hippopotames. RIEN !!! Pas un hippo ! Ou transparent peut-être ! Pourtant c’est immanquable vu la taille ! Nous voyons néanmoins un caméléon, quelques gazelles et un babybush, une sorte de petit singe avec de grandes oreilles roses et des allures de lémurien. Toute cette route pour ça …
20 avril
Nous n’avons pas vu les hippos remonter les rues de la ville mais toute la route que nous avons faite n’est pas vaine. Nous partons le matin pour une ballade revigorante le long de la plage de St LUCIA. Le coin a un petit air de Landes. Puis nous traversons le parc national pour rejoindre le CAP VIDAL, une grande plage de sable blanc. Le parc ne compte pas moins de quatre écosystèmes différents et des animaux en tout genre. L’endroit est très beau mais nous commençons à être un peu en overdose d’animaux. Une fois de plus un singe chapardeur nous pique notre pain "de la bouche", c’est trop fort !
Le soir nous regagnons notre nouvelle auberge … sous la pluie. Cette dernière est sans doute l’une des plus pourries que nous ayons fait jusqu'à maintenant. Nous dormons dans des huttes où le vent passe. Il fait un froid de canard, et la seule chose dont nous rêvons c’est d’une chambre bien cosie, au chaud. Encore heureux qu’il y a un zèbre dans le jardin ça amène une petite touche de fun dans cette soirée de M.
21 avril
Après une nuit à se peler dans nos petites huttes de fortune, nous nous réveillons sous la pluie. Rien d’autres à faire dans ces conditions que la visite d’un musée. Nous roulons jusqu’à PIETERMARITZBURG, où nous visitons un musée sur l’histoire naturelle, l’Afrique et ses coutumes, et la ségrégation des noirs à l’école.
Le soir nous regagnons enfin et avec beaucoup de plaisir le DRAKENSBERG, à l’est du Lesotho. Depuis un mois que nous sommes venus il a neigé et les sommets sont désormais recouverts d’un manteau blanc. Les couchés de soleil dans cette région sont formidables.
Nous regagnons enfin le lodge de Steve qui nous avait pris deux semaines plus tôt en stop : le KOTSO TRAIL BACKPACKERS. Ce soir c’est le grand luxe : nous dormons dans une superbe hutte tout aménagée avec salle de bain, cuisine et mezzanine, et le tout a un très bon prix. C’est chouette d’avoir des relations …
Après une nuit à se peler dans nos petites huttes de fortune, nous nous réveillons sous la pluie. Rien d’autres à faire dans ces conditions que la visite d’un musée. Nous roulons jusqu’à PIETERMARITZBURG, où nous visitons un musée sur l’histoire naturelle, l’Afrique et ses coutumes, et la ségrégation des noirs à l’école.
Le soir nous regagnons enfin et avec beaucoup de plaisir le DRAKENSBERG, à l’est du Lesotho. Depuis un mois que nous sommes venus il a neigé et les sommets sont désormais recouverts d’un manteau blanc. Les couchés de soleil dans cette région sont formidables.
Nous regagnons enfin le lodge de Steve qui nous avait pris deux semaines plus tôt en stop : le KOTSO TRAIL BACKPACKERS. Ce soir c’est le grand luxe : nous dormons dans une superbe hutte tout aménagée avec salle de bain, cuisine et mezzanine, et le tout a un très bon prix. C’est chouette d’avoir des relations …
22 avril
Toujours malade ! Ca fait deux jours que je ne mange presque plus rien. J’ai des crampes terribles dans l’estomac et aucun médicament ne me soulage, il faut que ça cesse !
Nous partons en voiture vers le Sani Pass : le "toit de l’Afrique". Nous ne sommes pas sûre de pouvoir rallier le sommet avec notre voiture mais nous tentons notre chance malgré tout. La route est effectivement assez mauvaise à partir d’un certain moment et nous sommes obligés de déclarer forfait. La Ford ça ne vaut pas notre petite Schroumpfette. C’est sûre elle serait passée sans problème ! Nous partons pour une petite ballade à pied. Je trouve enfin l’endroit que je cherchais depuis des mois pour déposer quelques cendres de ma mamounette : le DRAGENSBERG et son Sani Pass.
Toujours malade ! Ca fait deux jours que je ne mange presque plus rien. J’ai des crampes terribles dans l’estomac et aucun médicament ne me soulage, il faut que ça cesse !
Nous partons en voiture vers le Sani Pass : le "toit de l’Afrique". Nous ne sommes pas sûre de pouvoir rallier le sommet avec notre voiture mais nous tentons notre chance malgré tout. La route est effectivement assez mauvaise à partir d’un certain moment et nous sommes obligés de déclarer forfait. La Ford ça ne vaut pas notre petite Schroumpfette. C’est sûre elle serait passée sans problème ! Nous partons pour une petite ballade à pied. Je trouve enfin l’endroit que je cherchais depuis des mois pour déposer quelques cendres de ma mamounette : le DRAGENSBERG et son Sani Pass.
L’après-midi Anne, Emile et Vincent repartent pour une ballade. J’ai trop mal pour les suivre, pour moi c’est canapé – télé.

23 avril
Il est malheureusement temps de repartir de cet endroit formidable. Anne et Emile prennent l’avion demain et il nous reste encore beaucoup de route à parcourir avant de rejoindre Jo’Burg. Nous empruntons la route "touristique" afin de profiter au maximum de cette nature qui nous entoure.
24 avril
Dernier préparatifs et achats de souvenirs avant le départ des parents de Vincent. Le matin nous les déposons au musée de l’Apartheid que nous avions visité un mois plus tôt, c’est un endroit incontournable ! Pendant ce temps nous récupérons le passeport d’urgence de Vincent. Après neuf mois de voyage, le sien n’avait presque plus de pages vierges. Bientôt ce sera mon tour !
Ces douze jours en compagnie d’Anne et d’Emile sont passés très vite et il est déjà temps pour eux de repartir. Nos routes se séparent devant la porte d’embarquement. Aux prochaines retrouvailles …
Dernier préparatifs et achats de souvenirs avant le départ des parents de Vincent. Le matin nous les déposons au musée de l’Apartheid que nous avions visité un mois plus tôt, c’est un endroit incontournable ! Pendant ce temps nous récupérons le passeport d’urgence de Vincent. Après neuf mois de voyage, le sien n’avait presque plus de pages vierges. Bientôt ce sera mon tour !
Ces douze jours en compagnie d’Anne et d’Emile sont passés très vite et il est déjà temps pour eux de repartir. Nos routes se séparent devant la porte d’embarquement. Aux prochaines retrouvailles …
Et depuis ?
Nous sommes depuis quelques jours chez nos amis Leigh et Schaun à Jo’Burg, entre la mise à jour de notre blog, la recherche d’un billet d’avion vers l’Asie et les fêtes le soir avec leurs potes complètement fous !
SIGNES PARTICULIERS DU PAYS
x Les coupures de courant : le pays n’est pas capable de fournir l’énergie nécessaire et les habitants et entreprises sont confrontés a des coupures de courants de deux a trois heures tous les deux jours environs. L’économie du pays est touché de plein fouet : les pertes journalières sont estimées a 100 millions d’euros.
x Le sens de l’accueil des sud-africains
x L’apartheid : il s’est terminé en 1994
x L’important taux de criminalité, de chômage et de gens malades du Sida