La Thailande du Nord
Pourvu qu'on soit libre...
24 mai
Finalement apres les angoisses de la vieille nous arrivons a Bangkok dans la rue de Kao San Road (je vous rappele que nous sommes dans un bus qui nous semble louche et nous remontons sur Bangkok). N'y aurait-il donc pas d'embrouille dans ce prix si attractif?
La journee se deroule calmement, rattrapage de sommeil et mise a jour du blog.
25 mai
Derniere journee sur Bangkok, il faut vraiment que nous rallions le nord car ici la chaleur est insupportable. Nous nous occupons comme nous pouvons: visite de musees, de galleries d'art. Le soir nous retrouvons Jeremy, un journaliste anglais qui habite a la capitale. Son contact nous a ete transmis par Pascal, un ancien collegue de Vincent. Il nous semble interessant de le rencontrer pour decouvrir une autre Thailande car nous avons un point de vue tellement negatif sur la question. Le pays du sourire n'est pas ce qu'il pretend etre: les gens ne sont pas tres amicaux et leurs sourires n'ont rien de sinceres. C'est juste histoire de mieux faire passer la pillule a chaque fois qu'ils essaient d'arnaquer un farang (etranger).
Derniere journee sur Bangkok, il faut vraiment que nous rallions le nord car ici la chaleur est insupportable. Nous nous occupons comme nous pouvons: visite de musees, de galleries d'art. Le soir nous retrouvons Jeremy, un journaliste anglais qui habite a la capitale. Son contact nous a ete transmis par Pascal, un ancien collegue de Vincent. Il nous semble interessant de le rencontrer pour decouvrir une autre Thailande car nous avons un point de vue tellement negatif sur la question. Le pays du sourire n'est pas ce qu'il pretend etre: les gens ne sont pas tres amicaux et leurs sourires n'ont rien de sinceres. C'est juste histoire de mieux faire passer la pillule a chaque fois qu'ils essaient d'arnaquer un farang (etranger).
Nous avons passe la soiree a decouvrir le pays de l'interieur, avec le point de vu tres interssant d'un journaliste. Merci Pascal pour ton contact.
26 mai
Notre depart pour le nord est repoussé de quelques heures. Alors que je cherchais mes travellers cheques pour pouvoir enfin en echanger quelques uns apres dix mois de voyage je ne trouve rien. Je sais que je les avais lors de notre arrivée en Thailande et la plus rien. Chez Vincent meme constat: les travellers ont disparu, mais l'enveloppe vide est toujours dans son sac. Nos lampes frontales manquent également a l'appel. Ces petits filous de Thais nous les ont surement barbotté dans le bus (le meme ou nous suspections l'embrouille. Ne vous fiez qu'a votre flaire!). Apres une heure au telephone avec American Express nous recuperont de nouveaux travellers, l'affaire est close mais nous savons a quoi nous en tenir!
Vers 12h nous montons dans le train pour AYUTHAYA, ancienne capitale de la Thailande detruite en partie par les Birmans en 1765. Le train, c'est pour le cote fun d'emprunter un nouveau mode de transport. Fun? Sans la climatisation nos 1h30 de transport en 3eme classe sont plutot penibles. L'apres-midi nous louons un velo et commencons notre exploration de la ville. AYUTHAYA est celebre pour ses nombreuses ruines de temples, pour certaines de style Kmer.
La ville vaut effectivement le detour mais le must est de faire un tour des ruines de nuit. Aucun touristes, pas de bus de japonnais a se photographier a tout va, le calme total. Nous reussissons notamment a entrer sur le site du WAT CHAI WATTANARAM. Nous sommes seuls et si petits a coté de ces boudhas et de ces grosses stupas. Il se degage de cet endroit une atmosphere si particuliere, c'est un pur instant de bonheur. Nous sillonons la ville et revisitons les temples que nous avions admirer quelques heures plus tot au coucher du soleil.


De retour a l'hotel nous faisons la rencontre d'Angelique et de Virginien, deux vendeens sur la fin de leur tour du monde. Et oui le vendeen voyage! ("Private jock" pour nos amis du 85). Nous papotons avec eux jusqu'a pas d'heures. Enfin des gens qui partagent le meme point de vue que nous sur la Thailande.
28 mai
Ayuthaya et son calme nous inspire. Nous y passons une deuxieme journee a nous ballader en velo et a resoudre les casses-tetes du gerant de notre guesthouse. Le soir nous retentons une deuxieme expérience: le train de nuit avec couchette mais cette fois-ci climatisé.
29 mai
Apres 12 heures de voyage a ne pas pouvoir fermer l'oeil de peur de tomber de ma "si petite" couchette, nous arrivons enfin a CHIANG MAI. La region est tres connue des voyageurs pour les trecks qu'elle offre.
Nous déposons nos sacs a l'auberge et partons pour un petit circuit a pied a travers les temples de la ville.
Alors que nous tentons de trouver une rue, un jeune nous accoste. Il nous renseigne sur notre direction et commence a échanger avec nous. Il se dit banquier a Bangkok et en visite "touristique" dans la region. Il nous conseille d'aller voir la ceremonie qui se deroule aujourd'hui dans un temple ou cent jeunes garcons vont devenir moines, c'est la grande attraction du jour. Le courant passe bien, tout ce qu'il raconte semble plausible et pour une fois nous nous mettons a penser que nous avons enfin rencontre un thai "sympa". C'est sans doute cela la sympathie du Nord que tant de touristes nous ont vanté. Apres quelques minutes a parler de tout et de rien notre jeune homme insite pour que nous allions au temple ou se déroule la ceremonie. Apres notre voyage de nuit nous sommes un peu crevés et déclinons l'offre car de toute facon on peut "soit disant" voir tous ses jeunes moines vers 18h dans un autre temple. Cela ne semble pas au gout du jeune thai qui insiste de plus belle, s'impatiente et devient nerveux. Nous comprenons a cette attitude qu'il n'est pas l'agent de banque qu'il pretend mais un rabatteur. Grosse desillusion! Nous sommes ecoeurés de ce pays: tous les contacts que nous avons sont faux et nous devons en permanence nous méfier de tout thai qui nous accoste. On est tres loin des rencontres marocaines ou sud-africaines!
Saoulés par les thais, nous nous rabattons sur la visite de galleries d'art, la au moins on sera un peu tranquille!
Apres 12 heures de voyage a ne pas pouvoir fermer l'oeil de peur de tomber de ma "si petite" couchette, nous arrivons enfin a CHIANG MAI. La region est tres connue des voyageurs pour les trecks qu'elle offre.
Nous déposons nos sacs a l'auberge et partons pour un petit circuit a pied a travers les temples de la ville.
Alors que nous tentons de trouver une rue, un jeune nous accoste. Il nous renseigne sur notre direction et commence a échanger avec nous. Il se dit banquier a Bangkok et en visite "touristique" dans la region. Il nous conseille d'aller voir la ceremonie qui se deroule aujourd'hui dans un temple ou cent jeunes garcons vont devenir moines, c'est la grande attraction du jour. Le courant passe bien, tout ce qu'il raconte semble plausible et pour une fois nous nous mettons a penser que nous avons enfin rencontre un thai "sympa". C'est sans doute cela la sympathie du Nord que tant de touristes nous ont vanté. Apres quelques minutes a parler de tout et de rien notre jeune homme insite pour que nous allions au temple ou se déroule la ceremonie. Apres notre voyage de nuit nous sommes un peu crevés et déclinons l'offre car de toute facon on peut "soit disant" voir tous ses jeunes moines vers 18h dans un autre temple. Cela ne semble pas au gout du jeune thai qui insiste de plus belle, s'impatiente et devient nerveux. Nous comprenons a cette attitude qu'il n'est pas l'agent de banque qu'il pretend mais un rabatteur. Grosse desillusion! Nous sommes ecoeurés de ce pays: tous les contacts que nous avons sont faux et nous devons en permanence nous méfier de tout thai qui nous accoste. On est tres loin des rencontres marocaines ou sud-africaines!
Saoulés par les thais, nous nous rabattons sur la visite de galleries d'art, la au moins on sera un peu tranquille!
Le soir nous faisons la rencontre de Regis, un ami de Jeremy, notre anglais de Bangkok. Regis est francais et habite depuis deux mois en Thailande ou il prevoit de s'installer definitivement. Nous passons une tres bonne soirée a decouvrir les specialités culinaires de Chiang Mai et ses petits coins sympas. Nous profitons d'avoir un francais sous la main pour lui céder nos livres de lecture qui nous ont accompagner depuis le debut de notre voyage. Tous ces livres d'aventuriers voyageurs nous font vibrer et rever mais leur poids dans nos sacs est un ennemi. Parmi nos auteurs preferés: Henry de Montfreid (http://www.henrydemontfreid.com/), pirate, trafiquant d'armes et ecrivain de renom. Le comble de notre rencontre avec Regis? Ce veinard l'a rencontré quand il etait petit. C'est donc avec beaucoup de plaisir que nous les lui cedons, il saura plus que quiqonc les apprecier.
29 mai
Nous nous posons serieusement la question de quitter prematurement la Thailande tant les gens ici nous exasperent. Ce matin encore nous nous sommes pris la tete. Nous venions payer notre chambre d'hotel quand l'employée nous indique un prix plus elevé que la veille. Notre chambre est soit disant a 250 baht alors que nous avions stipulé vouloir une chambre a 200 Baht. La somme d'argent est dérisoire mais c'est pour le principe. La patronne dit ne pouvoir rien faire ne sachant pas ce que son employée a fait la vieille, en gros personne n'est responsable de rien, c'est ennervant! La veille l'employée avait refusé qu'on lui paye notre chambre tout de suite, il y a fort a parier qu'elle savait ce qu'elle faisait. Nous quittons donc l'auberge bien remontée car il faut vraiment qu'ils arretent de nous prendre pour des cons! L'apres-midi nous filons sur BO PANG pour voir la fabrication des ombrelles en papier. Rien de bien transcendant. Ce pays est de plus en plus decevant!
Nous nous posons serieusement la question de quitter prematurement la Thailande tant les gens ici nous exasperent. Ce matin encore nous nous sommes pris la tete. Nous venions payer notre chambre d'hotel quand l'employée nous indique un prix plus elevé que la veille. Notre chambre est soit disant a 250 baht alors que nous avions stipulé vouloir une chambre a 200 Baht. La somme d'argent est dérisoire mais c'est pour le principe. La patronne dit ne pouvoir rien faire ne sachant pas ce que son employée a fait la vieille, en gros personne n'est responsable de rien, c'est ennervant! La veille l'employée avait refusé qu'on lui paye notre chambre tout de suite, il y a fort a parier qu'elle savait ce qu'elle faisait. Nous quittons donc l'auberge bien remontée car il faut vraiment qu'ils arretent de nous prendre pour des cons! L'apres-midi nous filons sur BO PANG pour voir la fabrication des ombrelles en papier. Rien de bien transcendant. Ce pays est de plus en plus decevant!
30 mai
Nous prenons enfin l'air, loin de la ville et de ses rabatteurs. Nous partons pour une petite virée en scooter dans les montagnes autour de Chiang Mai accompagnés de notre ami Regis. Sur la route, nous squizzons malheureusement les quelques curiosités naturelles comme les chutes d'eau. Prix special farang: 4 euros par personne, le prix de notre chambre d'hotel (gratuit pour les Thais, bien sûr!).
Le soir nous approchons de tres pres des elephants avec leur dresseurs. La peau de l'elephant est rugueuse a souhait et sa trompe et un veritable aspirateur!
Nous prenons enfin l'air, loin de la ville et de ses rabatteurs. Nous partons pour une petite virée en scooter dans les montagnes autour de Chiang Mai accompagnés de notre ami Regis. Sur la route, nous squizzons malheureusement les quelques curiosités naturelles comme les chutes d'eau. Prix special farang: 4 euros par personne, le prix de notre chambre d'hotel (gratuit pour les Thais, bien sûr!).
Le soir nous approchons de tres pres des elephants avec leur dresseurs. La peau de l'elephant est rugueuse a souhait et sa trompe et un veritable aspirateur!

Le soir nous rencontrons des francais "expatriés" sur Chiang Mai. Personne ne comprend notre point de vue sur la Thailande, pourtant ses memes personnes nous confient ne pas avoir d'amis thais depuis leur arrivée il y a plus de dix ans ou douter de l'amour de leur femme thai. Comment peut-on aimer un pays quand on a pas plus de liens avec ses habitants?
31 mai
Nous reprenons les scooters, c'est sans doute assis sur notre deux roues que nous nous éclatons le plus. Nous sommes libres d'aller ou on veut, de prendre un chemin de terre ou une route en dure, de rester 5 minute ou deux heures. C'est notre liberté et notre autonomie qui nous manque cruellement. Nous empruntons le route du DOI SUTHEP, un temple dans la montagne proche de Chiang Mai. D'en haut on peut admirer un panorama magnifique de la ville.
Nous poussons notre ballade dans la foret, a la recherche d'un village Hmong. La route est formidable: pentue, sinueuse, verdoyante et surtout peu passante. Apres un peu de conduite "cross" dans la boue nous arrivons pres d'une plantation de café ou nous nous arretons boire une petite tasse ... ca change du nescafé en poudre. En contrebas de notre petite paillote on peut admirer un cirque ou se cotoient cafeiers et bananiers. On se croirait au bout du monde, on est pourtant si proche de la ville.
Apres trois kilometres de galere (eh oui nous ne sommes pas encore des specialistes de la conduite du deux roues dans la boue), nous atteignons enfin le village hmong tant esperer et la c'est vraiment le bout du monde. Personne ne prete attention a notre présence, ne nous saute dessus pour nous vendre des trucs a touriste, le pied! Cette fois-ci c'est la bonne, nous avons enfin ce que nous recherchions: un peu d'authenticité!
Les habitants vaquent a leur occupation sans se soucier de nous: broderie, fabrication de la farine de mais,...

Ils sont tous en habits traditionnels et se laisse prendre en photo ... un vrai regal, dommage que le soleil n'est pas de la partie!


Le soir nous regagnons Chaing Mai plein d'etoiles dans les yeux, mais le reservoir vide. Encore heureux que nous sommes sur le bon versant de la montagne pour pouvoir redesendre en roue libre pendant une diziane de kilometres ! Ce soir c'est saturday night market. Nous testons enfin les insectes grillés: vers a soie, vers a bambou, sorte de blattes, sauterelles ... une douzaine comme ca. Ca croustille, c'est gras et salé, ca ne vaut pas notre gastronomie francaise mais maintenant on peut craner: on l'a fait! Avant de repartir: 'foot massage', ca fait du bien et ca delasse.
1 er juin
On prepare notre periple: demain nous quittons Chiang Mai pour quelques jours de scooter a travers les montagnes thailandaises. Le soir nous vistons la tres celebre Sunday walking street ou prend place chaque dimache un grand marché. Le rue est tres animée avec plein de stands de souvenirs, massages thai, et de nourriture. Les cours des temples sont requisitionnées et se tranforme en mini resto de rue. Bonne ambiance assurée! Nous testons ce soir la pieuvre grillée: un regal.
On prepare notre periple: demain nous quittons Chiang Mai pour quelques jours de scooter a travers les montagnes thailandaises. Le soir nous vistons la tres celebre Sunday walking street ou prend place chaque dimache un grand marché. Le rue est tres animée avec plein de stands de souvenirs, massages thai, et de nourriture. Les cours des temples sont requisitionnées et se tranforme en mini resto de rue. Bonne ambiance assurée! Nous testons ce soir la pieuvre grillée: un regal.

2 au 5 juin
4 jours de scooters a travers la montagne thailandaise c'est ce qu'il nous fallait pour que nous ne partions pas avec une image totalement noire du pays. Notre itineraire nous fait faire une boucle de 766 Km a travers la region de Mae Hong Son en passant par Pai et Soppong. Les paysages que nous traversons sont completement delirants: des montagnes vertes a perte de vue, des pentes de plus de 15% parfois ou je suis obligée de courir derriere le scooter, et des gens adorables. Nous rencontrons differentes tribus des montagnes: lasu, schan, hmong qui travaillent au champ. Tous nous font un accueil chaleureux et les gens nous saluent quand nous pénons a grimper les cotes avec notre pauvre petit scoot sans patate. Notre virée a scooter est parfois epique: nous manquons de tomber en rade d'essence dans la montagne, nous crevons trois fois le meme jour, ou nous nous trompons de route pour echouer au bout du monde dans un petit village. Quatre jours de bonheur et de rencontres enfin amicales et faites de sourires sinceres. Il a fallu aller la chercher cette Thailande dont on revait mais ca valait le peine!
Bien que nous fumes tres proche de la frontiere Birmane, nous avons fait le choix de ne pas aller voir la tribue des Karen, ces femmes au long cou. Parce que trop touristique et participant au financement de troupes militaires en Birmanie, nous avons fait le choix, a tort ou a raison, de ne pas y aller. Pour sure, il n'y a plus rien d'authentique dans ces villages!
Ci dessous:
La baignade des buffles.

L'agriculture ancestrale Thai.

Les femmes en habits traditionels au marché.

La descente d'une riviere souterraine sur un radeau de bambou.

Les paysages rencontrés.


Pour les amateurs de miel! (agrandissez cette photo!)

Notre premier passage chez le garagiste, avec un dessert offert!

Lac d'altitude, maison en bambou et feuille de teck, et recolte du thé.


Pour tous ces qui auraient visité la Thailande il y a quelques années (et qu'ils l'auraient apprécié), le pays a semble t'il bien changé depuis. Les ravages du tourisme de masse, du tourisme sexuel, ..., et la connerie des Thais, n'ont pas arrangés ce beau pays! Niveau economique, le pays n'est plus si bon marche qu'il l'a ete: les prix ont ete multiplié par quatre.
Signes particuliers du pays
- Le sourire a 100% pas sincere
- La prostitution et les lady-boy
- Les tailleurs et les masseuses a tous les coins de rue
- La conduite dangereuse des thais
- La sympathie des tribus du nord
















2 commentaires:
766 kilomètres en 4 jours, cela fait beaucoup pour un scooter et pour Audrey que nous imaginons courant sur une pente à 15% et dans la boue.... sans parler de la rivière souterraine ! Vous (au moins Audrey !) êtes prets pour les émissions Koh Lanta ou autres.
Du bonheur aussi pour nous à vous lire !
Bonne continuation
Anne et Emile
c'est étonnant comme les perceptions peuvent être différentes d'un voyageur à l'autre : Maryse et Simon ont été un mois en Thailande en début d'année et furent enchantés par ce pays et ses habitants. Comme quoi, le meilleur moyen c'est de se faire sa propre idée et d'y aller !
Krystèle
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