mardi 16 septembre 2008

Inde du Nord

De l'Himachal Pradesh au Ladahk

17 – 18 août:
Après une dure nuit passée en bus, une crevaison et un changement de transport nous arrivons enfin à SHIMLA dans l’Himachal Pradesh. On découvre une autre Inde, celle des montagnes, avec ses porteurs, ses gens aux traits tibétains. On est à 2200 mètres, nous allons enfin pouvoir "respirer" !
Pour trouver un hôtel il faut grimper, grimper et encore grimper car la ville se trouve sur une sorte de promontoire. Nos petits sacs à dos de 13 Kg nous paraissent peser des tonnes après ces 22 heures de voyage.
La quête d’une chambre est un peu compliquée : il y en a beaucoup ici mais a quel prix ! Tout est très cher ici car nous sommes dans la "station climatique" préféré des indiens. Après une heure de recherches et de négociations nous trouvons enfin notre bonheur. Seul hic: l’humidité. Les draps semblent mouillés, ça sent la cave … c’est le résultat de quatre mois de pluie quasi non-stop. Mais c’est la même chose partout alors il faudra faire avec. La météo n’est pas plus clémente aujourd’hui, c’est l’occasion pour nous de se reposer et de se promener entre deux éclaircies. Après quinze jours passés au Rajasthan, Shimla est une bouffée d’air. Aucun rabatteur, plus de klaxons, un climat frais et une architecture qui fait penser à une petite ville des pays d’Europe de l’Est. On revit enfin.
Le lendemain nous aurons une météo bien plus clémente avec quelques rayons de soleil.






19 août :
Nous rallions la petite ville de NAGAR après 8 heures de bus. Après 20 minutes de grimpe on arrive dans la vieille ville avec son château médiévale, ses temples … Le contraste humain est impressionnant d’avec le Rajasthan! Les gens nous sourient, tentent de nous parler, les tenanciers d’échoppes nous font juste un petit signe de la main pour nous signifier la bienvenue mais pas d’agressivité. Après un petit tour nous trouvons enfin notre guest-house. Une charmante petite maison tenue par un français marié à une indienne.
20 août :
Nous partons à l’assaut de Nagar et de ses montagnes. A 8h nous sommes déjà sur les sentiers à croquer des pommes en compagnie de fileurs de coton qui montent pour rejoindre leur travail. Nous sommes en plein dans la saison de récolte des pommes et il n’y a qu’à se baisser pour croquer une bonne "royal". Sur le chemin nous découvrons un village en pleine ébullition. Les femmes et les hommes remplissent leurs paniers coniques tressés ou leur cagettes en plastiques, des hommes fabriquent des caisses en bois pour le transport prochain des pommes. De nombreuses personnes sont des travailleurs saisonniers dont certains viennent sans doute du proche Népal. Ils dorment sous des tentes de fortune en prise aux vents, à la pluie.



En chemin nous rencontrons de jeunes bergers avec qui nous marchons un moment en compagnie de leurs vaches et moutons. Ils découvrent avec beaucoup d’éclats de rire nos photos du Rajasthan et s’amusent à nous photographier. Une fois de plus la magie du numérique opère !



Nous traversons plusieurs petits villages avec leur lot de superbes maisons en pierres sèches et ardoises. Souvent on trouve des étables en bas des habitations … comme dans nos montagnes. Plus tard dans l’après-midi nous visiterons l’ancienne maison du peintre russe Roerich, puis le château de Nagar vieux de 500 ans. Sa structure est un millefeuille de poutres en bois et de pierres sèches. Le rendu est très joli !


En fin de journée nous repartons pour une marche en forêt à la recherche du temple de Krishna. La ballade est sympathique sous les résineux et les locaux que nous croisons toujours très souriants et amicaux. Le temple au sommet est notre récompense ! Son gardien très sympathique nous rouvre les portes qu’il venait tout juste de fermer. Le temple à un petit truc d’angkorien. Le soir nous retrouvons un jeune couple d’allemands avec qui nous avions fait la route en bus jusqu'à Nagar. Ils font eux aussi un tour du monde. C’est l’occasion de boire une bonne bière fraîche et d’échanger.


21 août :
Nagar est un village superbe ou nous passerions bien encore quelques jours mais il faut que nous continuions notre route si nous voulons profiter un peu du Ladakh. Nous retraversons ce havre de paix où les routes sont bordées de marijuana. Ca pousse comme du chien dent … incroyable !
Nous étions tellement sure de notre coût ce matin que nous sommes montés dans le premier bus que nous avons trouvé. Il ne faisait aucun doute que ce bus redescendait la montagne par la même route que nous avions pris deux jours avant. Quand le contrôleur vient nous faire payer, il ne comprend rien de notre destination. Un passager parlant un peu anglais qui intervient. Apparemment notre excès de confiance nous joue des tours : nous ne sommes pas sur le bon axe. Le bus nous débarquera sur le bord de la route à un endroit ou nous pouvons prendre un petit chemin de marche pour descendre la montagne et traverser la rivière sur un pont suspendu. Bravo les aventuriers !!!
Finalement après une petite marche matinale et quelques minutes d’attente nous récupérerons le bon bus. 1h30 plus tard nous arrivons à MANALI et le bras de fer commence ! Les touristes croisés à Nagar nous avaient prévenu que les rickshaws de Manali pratiquaient des prix de fous et que la négociation était dure. Et c’est vrai !!!
Après une heure à négocier dans le vide nous prenons la décision de rallier VASCHICHT à pied, 4 Km avec nos sacs à dos ça ne nous fait même plus peur. Finalement après 2 Km on se fera prendre en stop. Pas trop mal !
Vaschicht n’est pas vraiment l’endroit paisible qu’on nous avait décrit. La rue principale de ce hameau est bordée d’échoppes à touristes en tout genre et grouille de "babos" de 18 à 65 ans qui nous font plutôt penser à des occidentaux qui viennent se perdre dans les montagnes indiennes entre la religion et la fumette ! Manali n’est qu’une halte pour nous, nous ne perdrons pas notre temps ici, demain on repartira !

L’après-midi nous profitons du beau temps pour aller nous balader et découvrir les alentours. Forets, chutes d’eau, montagnes … Reste plus qu’à se trouver un petit coin d’herbe pour lire un bouquin tranquillement et fuir l’agitation du bourg !
22 août :
Nous n’avons pas beaucoup dormi. Le petit bar au dessus duquel nous séjournions faisait un concert la veille qui devait se terminer vers 22h. A 1h du matin le concert battait encore son plein … à notre grand désespoir ! Nous nous levons cernés, crevés, sous un ciel gris et pluvieux. Nous décidons de lever les voiles car au moins une fois au Ladakh il fera chaud et sec.
Après 7h30 de bus nous arrivons enfin à KEYLONG, à 3300 mètres d’altitude. La route à été difficile. Nous sommes restés plusieurs fois bloqués à cause de camions enlisés dans la boue et ne parvenant pas à grimper les côtes, ou bien à cause des arrêts obligatoire pendant que la DDE locale faisait exploser des charges pour construire la route. Ces multiples haltes nous permettent d’admirer la jeunesse dorée indienne venue en 4x4 pour rallier un des sommets. Ils ont tous loué des manteaux de fourrures, des combinaisons de ski, des moufles. C’est marrant de les voir emmitouflés de la sorte. Ils ne sont vraiment pas habitués au froid.
Ce premier tronçon de route annonce la couleur pour le prochain de 17 heures qui nous permettra de rallier LEH au Ladakh : ça va être rude !!!

23 août :
Nous décidons de rester à Keylong une journée pour nous reposer de la route et nous acclimater à l’altitude. Entre deux averses nous nous baladons dans le village.


A 17h30 nous faisons le planton devant le guichet des tickets de bus. La vente commence à 18h mais nous voulons être les premiers pour choisir notre place. 17h de bus dans le fond c’est hors de question !
Alors que nous poireautons depuis 30 mn, un indien glisse sa mallette devant moi. Je le regarde et lui dis que nous sommes là pour acheter un billet et que les touristes derrière moi attendent aussi pour cela. Le type à l’air surpris, s’excuse et fait la queue. Ca c’est l’Inde ! Faire la queue ils ne connaissent pas.
Ce soir nous dînons avec Ariel et Amit, deux israéliens. Ce sont les premiers avec qui nous parlons …disons qu’en général les israéliens que nous avons croisé jusqu'à maintenant n’étaient pas avides de contacts avec des non-israéliens.
24 août :
Une nuit courte, très courte ! A minuit nous nous faisons réveiller par des types ivres qui sont dans l’hôtel. Ils mènent un boucan d’enfer. Vincent et Ariel sortent pour qu’ils baissent le son mais rien n’y fait, ça continue de plus belle. Le type de l’hôtel va même jusqu'à entrer dans notre chambre à la recherche d’une clef ?!? On est à deux doigts de la guerre civile. 1h30 plus tard tout rentre dans l’ordre, mais nous sommes excédés. 2h plus tard le réveil sonne, il faut se lever pour 17h de bus.

La route KEYLONG-LEH est longue, très longue mais tellement belle. La majeure partie des touristes prend l’avion depuis Dehli pour rallier le Ladakh mais la route vaut la peine d’être faite au moins une fois. A chaque fois que nos yeux se ferment de fatigue nous culpabilisons d’avoir manquer le paysage. Nous passons deux cols de plus de 5000 mètres : le "LACHLUNG LA "(5060m) et le "TAGLANG LA"(5030m). Il s’agit de la deuxième route carrossable la plus haute du monde, la première étant toujours en Inde dans la direction de la vallée de la Nubra au nord de Leh.
Les croisements d’autres véhicules sont parfois tendus. On est si proche du ravin … Sur la route nous croisons un couple de néerlandais partis depuis 3 ans en vélo. Comme quoi tout est possible!


Nous ne cessons de nous esclaffer devant la beauté du paysage et les Ibex (Chamoix indiens) que nous voyons. C’est à couper le souffle et ce n’est pas qu’une question d’altitude !






Nous rallions finalement LEH épuisés comme nous ne l’avons jamais été. Mais nous n’avons pas à nous plaindre car aucun de nous deux n’a subi de mal des montagnes du au manque d’oxygène.
25 août :
Nous dormons comme des loires jusqu'à 11 heures du matin et nous levons pour un petit déjeuner dans la pelouse, au milieu des fleurs. Notre hôtel est un havre de paix, les employés sont très sympathiques et nous offrent des légumes du jardin, c’est comme à la maison !
Le climat du Ladakh est complètement différent de celui de l’Himachal Pradesh ; Il fait très sec et chaud. Nous retrouvons un ciel bleu comme nous n’en avons pas eu depuis longtemps. Séance de lavage pour nos habits qui sentent définitivement la cave après ces quelques jours "humides".
L’après-midi nous partons découvrir la ville de Leh. Vincent est extrêmement déçu car le centre ville est exclusivement fait pour les touristes : échoppes de souvenirs en veux-tu en voilà, bars à touristes, agence de trekking … On ne s’attendait pas vraiment à cela mais nous aurions du nous en douter. Le Ladakh est devenu une destination à la mode !
26 août :
On découvre Leh sous un autre jour. Nous partons nous balader à travers champ et découvrons les gens du village, et les gompas. On est bien loin de ce centre ville à touristes. Les locaux nous accostent et tentent de nous parler. C’est un peu compliqué car on est très, très loin de maîtriser le Ladakhi.






En milieu d’après-midi nous filons à la station de bus. Peu de bus ou pas de bus, tout dépend de la destination. Ce déplacer dans ces montagnes semblent un peu complexe quand on ne s’autorise pas les jeeps à touristes.


A proximité du stand de bus

Nous avions décidé de rallier LAMAYURU mais il n’y a pas de bus avant deux jours. Nous changeons donc nos plans et décidons d’aller à ALCHI puisqu’un bus y va. 1h30 avant le départ il est déjà archi plein, il ne nous reste plus que le petit coussin entre les deux sièges de devant pour nous asseoir et il ne faut pas se plaindre ça pourrait être debout !
Les 2h30 de trajet sont une vraie mission. D’abord on part avec une heure de retard car il faut s’arrêter chez quelques passagers pour charger les sacs qu’ils n’avaient pas pu emmener à la station de bus, du grillage, attendre qu’on finisse de presser l’huile d’abricots pour emmener les bidons …Sur la route nous ne dépassons pas les 25 Km/h, et oui le bus est chargé comme une mule!
Arrivé à ALCHI c’est la déception. La route a été une vraie galère et finalement on arrive dans un village bourré de 4x4 à touristes. On s’imaginait un endroit reculé, avec très peu de touristes. Le Lonely Planet disait "Pour vivre à l’heure Ladakhi, venez à Alchi". Tout a du bien changer depuis !
Les hôtels du village pratiquent des prix complètement délirants : 500 à 800 roupies (8 à 13 €) pour des chambres très modestes. Il faut encore et toujours négocier, c’est la condition du backpackers. Finalement tout s’arrange mais on a un peu les boules, ça été tellement dur pour arriver jusque là, pour voir tous ces touristes.


27 août :
Nous nous baladons dans Alchi et visitons les différentes gompa. Elles sont riches en peinture. C’est exactement comme cela que l’on se figurait un temple bouddhiste.
Nous passons notre après-midi à écrire ce que nous enverrons au journal Ouest France pour un éventuel article. Le soir nous allons nous promener à l’arrière du village. Il n’y a plus de touristes à cet endroit, c’est très mignon et nous y croisons trois vieilles en costume traditionnel : bonnet et chausson en feutrine, grande robe violette et ceinture fushia. Elles sont très belles.

28 août :
En route pour LAMAYURU ! Notre petite visite à la station de bus il y a deux jours nous a ouvert les yeux sur nos possibilités de déplacement au Ladakh. Si nous ne faisons pas de stop nous allons difficilement visiter la région. Nous prenons donc un premier bus pour rallier la route de Leh, de là on attend sagement notre deuxième bus pour Srinagar. Mais qui sait à quelle heure il passera ?
Un sikh dans un camion nous fait signe pour savoir si on veut qu’il s’arrête. Pourquoi pas ? Pour nous accompagner, Bruno, un français rencontré dans le minibus du matin. Il fait également un tour du monde.


Nos deux hôtes sont très sympas. Ils refusent que nous payons notre trajet et nous offrent le petit-déjeuner. Ils nous parlent des problèmes des sikhs en France par rapport à l’interdiction pour les enfants de porter le turban à l’école, du fait que les gens les confondent avec des extrémistes musulmans depuis le 11 septembre (à cause de leur barbe et du turban). On parle de leur condition en Inde. Etant une minorité, ils sont très peu reconnus et peine à avoir des postes après de hautes études. Finalement 92 % d’entres eux travaillent dans l’armée, le reste sont des routiers. Et quand on voit les routes de montagnes on comprend aisément qu’on ne leur laisse que les taches "ingrates". Leur métier est dangereux, très dangereux. Nos deux hôtes nous montrent l’endroit où a eu lieu récemment un accident avec un de leur camion. Un camion a glissé de la route et est venu s’écraser sur le camion de nos deux hôtes qui se trouvait sur le lacet inférieur. Il a ensuite terminé sa course dans la rivière avant d’exploser. Le camion de nos deux hôtes a eu la remorque écrasé mais le chauffeur s’en est sorti.
A chaque fois que nous croisons un autre camion, nous voyons de très près le ravin. Aucun d’entres nous ne fait le fier dans la cabine du camion. Nous passons néanmoins un excellent moment en leur compagnie. Ils nous déposent à Lamayaru.



Sur place nous découvrons une petite ville ladakhi très tranquille et très agréable. Il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est prendre son temps, regarder les vieilles en costumes traditionnels qui boivent leur thé fumant, aller marcher et se reposer dans un champ ou sous un arbre. Ca c’est un village où on peut vivre à l’heure ladakhi !
Nous nous trouvons un compagnon de route, un petit chiot qui nous suivra partout dans nos balades. Les paysages alentours sont superbes : les champs de blé ont jauni avec le soleil et les paysans sont en pleine récolte. La montagne à des bourrelets jaunes, les locaux appellent cet endroit "moon land" ou terre lunaire. Ces formations rocheuses sont le résultat d’un ancien glacier. Sur le chemin de retour nous croisons des gens qui marchent avec des chevaux de bat. C’est une situation qui nous donne envie. Dans quelques mois ce sera peut-être notre tour …








29 août :
Nous nous levons de bonne heure pour assister à une "puja", la prière des moines bouddhistes. Ce que nous voyons est de courte durée mais amusant. Les enfants moines sont avant tout des enfants qui aiment s’amuser quel que soit l’endroit et le moment. Pendant la puja un moine surprend ces petits moinillons en train de jouer à tirer des mouches avec un élastique. La sentence tombe : confiscation de l’élastique et un coup d’élastique dans la tête pour chacun.
Après la prière les enfants continuent de jouer avec les moyens du bord : bataille avec des pommes, escalade des murs du monastère à l’aide de leur grande écharpe.



Nous reprenons ensuite la route, toujours en stop mais cette fois-ci en voiture. Ce sont deux musulmans de Srinagar dans le Cachemire qui nous prennent. Vincent a le malheur de faire l’impair à ne pas commettre : avouer que nous ne sommes pas mariés. Oups ! On sera quitte pour un trajet en voiture à expliquer comment les choses se passent en France, comment nos parents perçoivent notre relation « dans le pêché », …
Nous arrivons enfin à Likir, un autre petit village où il y a également une gompa à visiter. Après plus d’une heure de marche pour rejoindre l’ancien Likir, nous cherchons une guest-house à un prix raisonable. Posé sur un cailloux à coté d’un champ, un agriculteur nous accoste. Il nous invite à rejoindre sa famille qui déjeune dans les champs. C’est un militaire revenu au village pour la moisson. Il nous fait découvrir le tchang : la bière locale. Après 30 minutes passées avec sa famille il nous invite à venir passer la nuit chez lui. Pourquoi pas, nous n’avons encore eu aucune expérience de ce type depuis que nous sommes en Inde. Nous le rejoindrons en fin de journée chez lui, après la récolte. Nous passons la fin de l’après-midi dans une petite guest-house à boire du thé, à lire. Nous visiterons la gompa demain.



Le soir nous rejoignons la petite famille et découvrons une maison ladakhi. Nous passons la soirée à découvrir les spécificités culinaires ladakhies : le thé au beurre rance, les ravioles … Parfois c’est très bon et d’autres fois on aimerait que notre hôte cesse de nous servir. C’est le cas du thé au beurre rance. Une cuillère à soupe de beurre dans une toute petite tasse, arghh !!!!! Mais nous passons une très bonne soirée.

30 août :
Nous visitons la gompa de Likir avant de regagner la route où nous espérons être pris en stop.


Mais aujourd’hui ça ne marche pas très bien. Dans le sens que nous voulons emprunter nous ne croisons que des jeeps à touristes et elles ne prennent pas de stoppeurs. Finalement après 40 mn d’attente nous prenons la décision d’avancer à pied. Après quelques kilomètres ce sont des policiers qui nous prennent en stop. Nous nous arrêtons dans un village ou nous nous promenons et dégustons des abricots. Un régal ! La petite dame nous invite chez elle pour les ramasser et nous les offre. Et dire qu’a Leh on les vend aux touristes 40 roupies le kilo.
Nous rallierons Leh en camion.

31 août :
Petite journée repos, internet et lessive.

1er – 3 septembre : Le festival du Ladakh
Nous assistons au trois premiers jours du festival du Ladakh. Nous sommes partagés sur cet évènement culturel. D’un coté nous assistons à des cérémonies plutôt sympathiques où nous découvrons danses, chants et costumes traditionnels. Mais nous sommes affligés par le comportement des touristes qui se comportent comme des visiteurs dans un zoo qui photographient des animaux en cage. Pas de bonjour, pas de demande d’autorisation pour prendre une photo, pas de merci, pas de partage. Pire certains se cachent derrière une voiture pour prendre une photo ou place leur objectif à 4 cm du visage qu’ils veulent photographier et s’en vont comme des voleurs. Ils sont vraiment affligeants ! Il n’y a aucun respect, tout le monde passe devant tout le monde pour avoir « le cliché ». Trop de touristes pourris le tourisme !


















4 – 6 septembre :
Nous rallions Delhi en avion en survolant un paysage de montagnes complètement délirant. Dans 3 jours nous décollons pour la France. Notre objectif dans la capitale est simple : faire nos derniers achats et se préserver au maximum pour arriver en forme dans nos familles. Nous nous promenons un peu en utilisant les transports locaux ou nous n’avons pas à discuter les prix : le métro et le bus. Vincent se fait tailler des costumes et une veste.

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