samedi 2 février 2008

Premier mois de vadrouille
Apres quatres semaines et environ 400 Km parcourus nous rallions enfin la ville tant attendue: San Carlos de Bariloche ou nous nous prenons une pause bien méritée. Petit retour en images et en anecdotes sur ce premier mois d' Aventures.
Cholila - El Hoyo
J´irai dormir chez vous ...
Lola a retrouve la forme, sa douleur musculaire au niveau du garrot a totalement disparu et Vincent a modifié le bât. Tout est donc prêt pour que nous reprenions la route. Nous quittons Ramiro et sa famille avec qui nous avons passé 4 jours tres agréables.

Asado en compagnie de Ramiro et de sa famille

Pour notre premiere journée de reprise nous marchons 20 Km. Nous aurions bien fait moins car il fait une chaleur terrible mais nous ne trouvons aucun lieux pour nous arréter. La pauvre petite Quaouette s´arrete ou pleure des qu' elle voit un portail pour nous indiquer que la peut-être il y a une maison ou nous pourrions enfin nous arréter. Mais pas de propriétaire, donc pas d' autorisation de camper. On ne veut pas prendre le risque de se faire virer alors on continue notre bout de chemin. Au Km 20 nous trouvons enfin une grosse batisse en bois en construction. Nous demandons l' autorisation de camper mais la personne a qui nous parlons n' est que le chef de chantier. Il n' est pas sûre que le propriétaire va accepter car il est excédé des gens qui viennent camper sans autorisation sur ses terres.
Nous tentons de lui expliquer que nous sommes épuisés et que les animaux ne peuvent plus marcher sous cette chaleur (35C). Le chef de chantier nous demande notre nationalité. Nous venons du même pays que le propriétaire, on le connaît peut-être il s´agit de ... Florent Pagny!

Et oui aujourd' hui nous tentons le grand jeu "J' irai dormir chez Florent Pagny", rien que ca! A vrai dire on s' en fou pas mal de dormir sur ses terres, on veut juste qu'il dise oui car nous ne pouvons pas marcher un kilometre de plus. Le chef de chantier va voir si il y a quelqu' un a la maison et devinez qui revient? Florent Pagny bien sûre. Il ne nous dira pas bonjour mais sa femme viendra nous autoriser a camper dans un francais impecable (elle est d'argentine). On aurait apprécié un bonjour en francais mais il essaie sans doute de protéger sa vie des touristes qui se prendrait pour des paparazzis. Qui sait, on aurait pu se faire financer une partie de notre voyage en envoyant une image choc a Voici ou Paris Match: Florent Pagny dans ses champs avec un cheval de bât, rien ne va plus. En attendant nous avons de l' herbe pour Lola et de l'ombre pour nous, c'est tout ce qu'il nous fallait.

Mauvaises surprises!
Le lendemain matin, pas de Lola a l´arbre, plus de corde. On s´imagine déja en train de reveiller Florent dans sa demeure pour lui expliquer que nous aurions besoin qu´il nous ballade dans sa jeep rouge a la recherche de notre jument fugueuse. Finalement en y regardant de plus pres, nous apercevons notre Lola tout pres de la maison de notre chanteur francais en train de brouter de la bonne luzerne. Vilaine coquine! Il va falloir qu´on vérifie mieux nos noeuds car on a du se planter le veille en le faisant. Vincent part récupérer Lola et nous filons.

Nous quittons donc une des estancias de Florent Pagny (car il en aurait 4) et reprenons notre chemin direction Epuyen. A quelques kilometres du petit village nous récupérons la route mythique 40 qui longe la cordilliere et au passage le flot de voitures de touristes car ici ce sont les grandes vacances.

Il est 12h, nous cuisons au soleil et il n´y a pour ainsi dire pas de bas coté. Le seul accotement est en pente avec des gros cailloux dans lesquels nous nous tordons les chevilles. Les voitures nous frôlent en roulant a toute allure, c´est un véritable cauchemard! Nos compagnons sentent bien que nous sommes tres tendus et pour eux aussi la situation n´est pas agréable. Nous rallions le petit village exténués, stressés, inquiets de ce qui nous attend. Si nous ne pouvons pas nous écarter de cette route notre périple va être une horreur au quotidien.

Pour la fin de la journée nous trouvons refuge chez une dame qui nous accepte dans son jardin. Elle et sa famille son tres gentils, le hic c´est que l´herbe est toute grillée mais nous n´avons rien trouvé de mieux pour notre belle brune. Nous avons le moral dans les chaussettes d´autant que nous savons combien il est important pour Lola de bien mangé, c´est bon pour son moral.
Le lendemain matin elle nous fera bien payée notre choix de pature, elle fera sa peste pendant toute la marche. On sait désormais a quoi s´attendre si on la nourrit mal!

Le soir nous rallions la périphérie de El Hoyo ou se tient le festival de la "Frutas Finas". Nous révions d´une nuit en chambre mais tout est plein. Quand nous demadons alors l´autorisation de camper voici le deal qu´on nous propose: nous campons plus loin, la ou nous ne sommes pas visibles, pas de toilettes, quand a la douche c´est dans la riviere. Jusque la la ca ne nous change pas beaucoup de d´habitude. Le repas de soir est inclus. Le tout pour la modique somme de 145$ (pesos) soit 36 euros. Mais bien sure! Nous avons la rage, ca fait 1h30 qu´on tourne comme des C... pour trouver cet endroit, unique lieux des parrages avec de l´herbe. Nous déclinons cette offre si alléchante et allons nous cacher sans autorisation a l´autre bout de l´hôtel sur un petit coin d´herbe ou personne ne nous verra.

Passage de pont réussi pour Lola ... pour Quaouette c´est autre chose!


On dépose une piece et on fait un voeux devant le gauchito Gil

Enfin la pause!
Apres quatres jours de marche, nous rallions enfin El Hoyo. Sur place nous n´avons même pas besoin de chercher une patûre. La petite dame qui nous avait recu a Epuyen nous a transmis un contact qui parait-il a une pature superbe, et c´est vrai. José nous accueille rapidement car il est le boss du grand supermarché de la ville et les affaires l´attendent. Pour nous aucune limite de temps, nous campons le temps necessaire. Pour Lola c´est la patûre réver, une grande marre, beaucoup d´herbes et de trefles et des copains.


Soirée Bondiola, fromage et vin. Ca a l´air bon mais rien ne vaut la gastronomie francaise!


Quaouette qui prend la pause.


La pature de Lola a El Hoyo

Sur place nous profitons de notre temps libre pour dormir, manger (fini le régime pates, riz, lentilles), lire et participer au festival.

Nos pauvres petits animaux subissent leurs premieres attaques: Lola est obligée de se défendre d´un cheval qui vient sans cesse l´embéter, quand a Quaouette elle s´est fait mordre au dos par un chien qui a quitter sa propriété pour lui sauter dessus. Sale temps pour les bêtes!


Concert lors du festival et lectureau pied d´une chute, elle est pas belle la vie?

El Hoyo - El Bolson
Apres un jour et demi de repos nous reprenons la route. Le départ est difficile: la nuit fut courte avec le bouccan causé par le festival. Nous récupérons une équipe avec de petits yeux tout bouffis.

Le troncon El Hoyo - El Bolson est un peu notre havre de paix apres ces quelques jours de marche sur la route 40. Nous avons emprunté l´ancienne route et de ce fait ne croisons que tres peu de voitures. Lola se goinfre de pommes et prunes que nous trouvons sur le chemin, quant a Quaouette elle se ballade et furte un peu partout, le bonheur!

Mais tout a une fin. Arrivés a El Bolson c´est la galère pour trouver une pature avec de l´eau. Nous trouvons finalement un petit coin mais pas sans mal. El Bolson est plus ou moins le dernier endroit pour se ravitailler en nourriture avant Bariloché. Il nous faudra ensuite tenir une semaine sans se ravitailler. Du coup le soir on en profite pour se faire un petit festin: ratatouille et pièce de boeuf pour nous, gros os pour Quaouette qui le mange attachée sans quoi elle file pour l´enterrer des fois qu´elle reviendrai un jour ici. Elle est prévoyante elle fait ses réserves!


Regardez le chef cuisto!

El Bolson - Rio Villegas
Une rencontre bien désagréable ...
Comme d´habitude nos journées commencent de bonnes heures. Levé 6h du matin, rangement de la tente, du matériel, petit déjeuner préparer par Vincent, vaiselle, préparation de Lola, pesée des sacs, chargement de notre belle brune et a 8h on est enfin près à lever le camp.

La pesée des sacs a dos pour équilibrée le poid sur Lola

A 11h on s´octroie une pause de 30 mn pour décharger un peu Lola, se reposer et manger un peu. Aujourd´hui nous nous posons sur le seul petit carré de pelouse que nous trouvons depuis des kilomètres. Nous avons bien noté que l´endroit était arroser et entretenu mais il fait partie de la zone publique entre la cloture d´une maison et la route, un peu nos trottoirs francais. Nous nous y installons donc, juste le temps d´une pause. Un peu avant de partir une femme arrive dans sa voiture et s´apprête à entrer chez elle. La vision de deux gringos avec un cheval devant sa cloture la rend hystérique. Elle nous somme de partir et s´apprête à nous jeter des pierres. On tente de la calmer en lui expliquant que nous ne sommes pas chez elle mais sur la partie "publique" et que de toute facon nous nous apprétions a partir. Mais elle est comme folle, nous hurle dessus et commence à jeter des pierres sur les animaux alors que nous chargeons Lola. A cause de nous ses chiens vont devenir comme fous et lui ruiner sa pelouse alors on doit "dégager" tout de suite. Mais il nous faut bien 10 mn pour charger Lola. Malgré sa grossesse d´au moins 6 mois cette folle ne recule devant rien, elle jète des cailloux sur Lola, sur nous, sur Quaouette, et est à deux doigts de lancer ses deux molosses sur notre petite chienne qui dormait auparavant. C´est une histoire de cinglé!!! On repartira de la choqués, stressés, une larme à l´oeil pour moi nos deux animaux en panique en prime. L´idée de revenir ici pour lui mettre du chlorate de soude sur sa pelouse pour qu´elle crame nous traverse l´esprit.
En début d´apres-midi nous trouvons une estancia avec un gentil petit papi qui nous autorise a nous poser. Au moins ici nous sommes en sécurité. Notre journée continue: on inspecte nos animaux, on prend une douche a Lola qui est fan de l´eau, et on nourrit Quaouette. Ensuite c´est a notre tour: Vincent prépare le repas (sans quoi moi je me laisserai mourir de faim car je suis trop fatiguée pour me nourrir), installation de notre campement, lessive, douche et repos.
Nous passons un peu de temps avec le papi de l´estancia qui nous offrira du lait de ses vaches, un régal!



Les jours qui suivent nous continuont notre progression vers Bariloché. Sur la route, comme tous les jours depuis notre départ de Trevelin nous croisons le bus qui fait "Esquel-Bariloche". Appels de phares, petit coucou et encouragements. C´est notre rendez-vous quotidien avec notre fan club et il faut dire que nous l´attendons impatiemment quand nous marchons le long de la route 40.
Nous croisons également quelques jolies maisons, et des rivières aussi. Passage réussi avec succès pour Quaouette qui nage comme une pro maintenant!








Fabrication de galettes de pain au feu de bois
Après quelques jours de marche nous rallions enfin Rio Villegas. C´est ici que nous aimerions quitté pour un temps la route 40 et traverser le parc national Nahuel Huapi. Mais avant de s´y engager il nous faut refaire quelques courses et s´informer auprès d´un garde parc de l´accessibilité des sentiers pour notre équipage.
Première mauvaise surprise: la seule petite épicerie du village n´a quasiment rien à vendre alors qu´on nous avait assurer à El Bolson qu´on pouvait s´y approvisionner. L´idée de devoir se rationner en nourriture nous angoisse un peu, c´est un peu notre moment de réconfort de la journée...
Deuxième mauvaise nouvelle, le garde parque n´est pas la. Nous ne pouvons pas nous engager dans le parc sans vérifier avec lui la validité de nos cartes et l´accessibilité des sentiers. Alors on squatte devant chez lui, on doit l´attendre pas le choix!
Vincent décide de retourner en stop à El bolson pour racheter à manger pendant que j´attends le garde parc mais ça ne marche pas: il pleut, et un mec seul fonctionne moins bien qu´un couple.

Fernando le garde, arrivera finalement un peu plus tard et nous autorisera à rester dans sa pature alors qu´il part en week-end.


Fernando au fourneau en pleine cuisson de tortas fritas

Selon lui le sentier que nous désirons prendre est "facile", nous ne pouvons pas nous perdre. Alors c´est décidé nous l´emprunterons, ça nous changera de la route et Quaouette pourra enfin courir sans sa laisse et faire les pauses qu´elle désire quand elle le veut.

En attendant nous nous prenons deux jours de break car nous sommes déja épuisé de la route.
Quaouette nous montre une fois de plus que c´est une chienne tres méchante ... qui se laisse manger ses croquettes par les poules. Mademoiselle préfere regarder les betes à plumes lui vider sa gamelle. En retour elle leur piquera des oeufs, vilain petit chien!!!

Le repos de la guerriere

Rio Villegas- San Carlos de Bariloche
Nous voila parti sur le sentier qui traverser le parc national Nahuel Huapi. Aucun marquage et pas un pelos pour nous renseigné. Ca commence bien!!! Nous ne sommes même pas sûre d´etre sur la bonne route mais pas le choix il faut faire confiance à notre instinct.

Le sentier est une horreur! Le chemin est trèes étriqué, des arbres sont couchés en travers, il y a d´énormes pierres partout. A chaque instant il faut être vigilant pour que Lola ne se blaisse pas. Finalement la route 40 ce n´était pas si mal que ca! Quaouette a compris que la situation était un peu tendue et reste très sage.


Sentier dans le parc national Nahuel Huapi

Finalement après quelques heures de marche nous rallions enfin le lac Stefen que les touristes rallie par une autre route. Sur place par d´herbe, juste une multitude de gens qui campent. Un type habite à coté du lac et nous dit avoir de l´herbe pour Lola car il a des chevaux pour faire des balades aux touristes. Il nous fera un bon prix: 40 pesos pour Lola et 30 pesos pour nous pour poser notre tente. Ben voyons! Quand on sait qu´un fardeau d´herbe qui sert à nourrir un cheval pendant 4 jours coute 25 pesos et un kilo d´avoine un pesos on peut dire que celui la il ne s´en fait pas. On décline l´offre. On avait repérer une pature en arrivant, la seule et l´unique du coin. C´est privé mais tant pis on y rentrera quand même. On ne refuse pas de payer mais faudrait pas nous prendre pour des vaches a lait! Demain nous reprendrons la route.

Le lendemain matin nous tentons de trouver le sentier pour continuer à travers le parc mais rien! Pas de sentier, pas de panneaux et la personne qui habite à coté du lac n´est pas la pour nous renseigner et sa femme ne connait pas le départ du sentier. Nous sommes bloqués! Nous n´avons d´autres choix que de rebrousser chemin. D´un coté nous sommes un peu ecoeuré d´etre venu ici pour rien, et d´un autre coté, nous sommes rassurés de ne plus avoir le choix car le type de la veille nous avait laissé entendre que le sentier était dure et nous promettait plus de 7h de marche dans les memes conditions que la veille. Le destin a decidé pour nous. Demi tour toute!!!



Le chemin qui nous permet de regagner la route 40 est une longue et raide montée de 8Km. Arrivé sur le plat, pour la premiere fois Lola tente de se rouler dans le sable ... avec son bat. Elle se roule normalement dans la poussiere pour essuyer sa sueur mais elle ne nous avait pas encore fait le coup avec le bat et les bagages sur le dos. On la stop net avant qu´elle casse le bat ou qu´elle se blaisse.

Apres nos 20 Km journalier et pour la récompenser de ces deux jours de marche physique on lui trouve une superbe pature avec de l´herbe verte et bien grasse et un petit cours d´eau qui passe dedans.



Lola est comme folle devant cette belle assiette qu´on lui met sous le nez. Quant a nous on prend beaucoup de plaisir à la voir se régaler.
Pour Quaouette et moi c´est l´heure de la sieste et du petit calin.



La fleur préférée de Lola: le chardon

Troisième jour de marche depuis notre départ de Rio Villegas. Ce matin Lola nous fait encore la surprise d´hennir quand elle nous voit. Ca devient une habitude depuis quelques jours. On est devenus ses copains, plus de doute!Ça fait très plaisir!
Nous longeons toujours la route 40 avec ses voitures mais finalement apres cette petite expérience dans le parc nous l´apprecions cette route!


Nous bifurquont un peu et empruntons un sentier pour "cavalier". Normalement celui la ne devrait pas poser de problème car il contourne un lac et on est sur du plat. On se lance! La ballade est tranquille: sentier de terre, passage de rivières et peche a la truite pour le break.







Nous voyons de grosses truites dans le lac et ca nous met en appetit. Deja trois mois que nous n´avons pas mangé de poisson autre que du thon en boite. Vincent tente de pêcher mais ce ne sera pas encore aujourd´hui qu´on mangera une truite au barbecue. Si ça continue il ne nous restera pas d´autres choix que de sucer les appats au gout saumon du kit de pêche.

En début d´après- midi nous décidons de nous arréter au lac que nous venons de longer. Nous n´avons marcher que 13 Km mais le coin est très sympa et nous sommes proches de Bariloché et nous ne manquons pas de nourriture donc un peu de farniente ne nous fera pas de mal.

Deuxième première pour cette journée: Lola prend un bain de 15 mn dans le lac et se roule dans l´eau avec délectation. On était tellement admiratif qu´on en a completement oublié d´immortaliser ce moment...

Quatrième et avant dernier jour de marche depuis notre derniere pause. 20 Km de marche, toujours sous un soleil ardent. Apres quelques difficultés pour trouver une pature nous sommes finalement accueillis chez une charmante famille qui nous invite a dormir dans la maison du gardien qui est désormais vide. Premiere douche chaude depuis un mois, premier repas assis sur une chaise devant une table, premier lit, premiere fois que l´eau coule en ouvrant un robinet. Ça peu paraitre stupide mais ce sont des choses qui ne font plus parties de notre vie depuis que nous sommes avec nos animaux. Et même dans une habitation qui nous paraitrait à nous europeens tres sommaire, nous avons l´impression de retrouver du luxe.
La petite famille nous invite le soir chez eux pour parler un peu de notre voyage, de nous. Et la aussi c´est une grande première! Si ce n´est notre premier soir et notre arrêt chez notre ami Ramiro, pas une seule fois après notre départ les gens chez qui nous avons posé notre tente nous ont invité a prendre une douche chaude, à parler avec eux ou si peu. Les échanges humains au dela du "Peut-on poser notre tente chez-vous" nous manquent. Nous ne savont pas si cette attitude est du au fait que nous suiviont une route touristique, à l´insécurité du pays, à la nature même des gens ici. On a le sentiment que les gens de la campagne nous accepte plus par devoir envers nos animaux. Mais peut-etre nous trompons nous ...


On retrouve le luxe et les contacts chaleureux

Le seul hic de cette charmante famille ce sont leurs animaux. Deux de leur trois chevaux sont plutot agressifs et un a mordu Lola au coup alors qu´elle éetait sans moyen de defense attachée avec une corde. Et puis leurs chiens attaquent les chevaux y compris la notre. Ils leur mordent les pattes, tentent de les chopper au coup, mais leurs propriétaires nous assurent qu´il s´agit d´un jeu. Pour nous il n´en ai rien. Lola est en plein stress, ne mange pas et nous ne pouvons pas bouger d´ ici. C´est le seul lieu avec de l´herbe dans les parrages car d´un coté on trouve le lac et de l´autre la montagne de pierre. Nous mettons donc Lola dans un enclos pour qu´elle soit protéger et la charmante famille nous donne de l´avoine et de l´herbe. Malgré la chance qui nous est offerte de dormir dans un bon lit, nous n´en profiterons pas. Jusqu´a 3h du matin, les chevaux sont venus voir Lola dans l´enclos et les chiens leur ont aboyé dessus pour qu´ils s´en aillent. Ruades, courses folles avec les chiens, coup de sabots dans l´enclos de Lola, un véritable cauchemard!

Nous reprenons la route avec 3 h de sommeil. Les 25Km qu´il nous reste pour rallier la maison de notre amie Carol sont plutot rudes, mais nos compagnons sont courageux et personnes ne se plaint.
San Carlos de Bariloche
Apres une bonne nuit passée chez notre amie Carol, Vincent prend la route de l´estancia sur le dos de Lola. Quand à moi, j´y vais avec Guillermo et Quaouette en voiture. Première expérience de voiture pour Quaouette qui est en panique devant le moteur vrombissant de la 405.



A l´estancia notre petite Quaouette chasse son premier bébé lièvre et ne se fait pas prier pour le manger. Félicitation!

En attendant l´arrivée de Vincent je suis Guillermo à cheval pour la castration d´un petit taureau et je m´excerce au polo.


Tout le monde se régale: lievre pour Quaouette, grillade pour nous

Et depuis quoi de neuf ???
Depuis notre arrivée sur Bariloche, nous avons redécouvert le plaisir de dormir dans un lit. Mais celui-ci fut de courte durée car notre Quaouette national a été gentillement répudié de l´auberge dans laquelle nous nous trouvions. Car il faut le savoir, Quaouette est une chienne tres méchante, qui brûle l' herbe avec son pipi et embête les gens. En réalité elle passe le plus clair de son temps à dormir mais bon ...


Quaouette en ballade ... dans le sac a dos. Unique moyen de pouvoir la monter dans le bus

Nous avons donc élu domicile chez notre amie Carol Jones. Pour la remercier de son hospitalité et de la formation qu´elle nous a dispensé 3 mois auparavant nous l´aidons dans les travaux de sa maison.

L´entrée de sa maison avant


et après ...

Quaouette est avec nous et s´est fait un copain avec qui elle fait les 400 coups. Au programme dans sa journée: bagarre, balade avec lui au lac a coté de la maison pour se tremper les pattes, rebagarre et dodos. Quant a Lola, elle se repose a l´estancia avec les chevaux de Carol. Elle s´est fait croquer le dos mais ca marche comme ca chez les chevaux! Elle a la forme, passe son temps à courir, manger et se rouler dans la poussière.

Nous prévoyons de rester à Bariloche encore quelques jours en attendant le festvial national de l´asado a Cholila ou nous retourneront en bus pour voir notre ami Ramiro le 6, 7 et 8 fevrier. Apres, notre quatuor reprendra la route des septs lacs au nord de Bariloche.

PS: Merci à Marcelo et Paula de Buenos Aires pour leurs mails de soutien et leurs appels

4 commentaires:

Krystèle a dit…

bravo les argentins ! quelle est la suite du programme ? de mon côté, rallye des gazelles dans un mois et traversee de l'atlas en mai prochain. Je vais acheter un bât en france qui ressemblera fort au vôtre ! La mule aura sans doute moins fiere allure que votre Lola mais tant qu'elle porte mes affaires jusqu'au bout avec entrain... bises - krystele

Unknown a dit…

Hola chicos!!
je sais pas si vous vous souvenez de vous, nous nous etions croises dans l AJ a buenos aires... marion et ludo!
j ai pas trop eu le temps de bien lire le blog mais vous allez tt l air d avoir vecu une sacree aventure! et les photos sont superbes..
nous nous partons pour l equateur ce soir mais en mode confort, c est a dire en bus!
nous esperons que la suite sera a l image de ce que vous avez deja fait!
bonne route.

Boris a dit…

toujours beaucoup de plaisir à vous lire
le métier rentre... vous êtes sur le bon chemin.
hasta luego
bisous à Lola et cahouette
Boris

Unknown a dit…

Si je vais aux Baléares au mois de mai, est-ce que vous y serez aussi ? J'aurais besoin d'interprètes franco-espagnol...
Bisous,
Bertrand