Le Bénin
Au revoir petite Schroumpfette...
14 février
Parc de la Pendjari nous voilà! A 6h20, le moteur de la 4L vrombissant nous avons franchi les premiers la grille du parc, les yeux encore un peu embrumés par notre courte nuit. Passé la zone cynégétique nous apercevons nos premières antilopes, et nos premiers éléphants. Moment formidable avec Vincent qui se ballade entre les arbres pour photogaphier nos amis les pachydermes. Ils ont beau être énormes, nous les voyons à peine et les entendons si peu!
Toute la journée nous parcourons les 117 Km de pistes: tantôt les escaliers (tôles onduées), tantôt les trous ou les radiers défoncés où nous accrochons parfois un peu. Pendant ce temps nous en prenons plein les yeux: lions, buffles, antilopes, phacochères, hippopotames, crocodiles, grues, singes ...
On s'arrête, on tente de les approcher, mais pas toujours avec succès!
Nous avons passé une journée formidable et magique, et avons presque honte d'échanger avec d'autres touristes quand on leur cite tous les animaux que nous avons vu sans guide. Les pauvres, malgré leur gros 4x4 et leur pisteur ils n'ont pas croisé le lion et les éléphants. Beau pied de nez à tous ceux qui nous dit que nous ne verrions rien!
Le soir nous dormons de manière illégale avec les gardes forestiers du parc. Et oui l'hôtel à 20.000 F CFA la nuit c'est un peu trop cher pour nous! Nous négocions donc une nuit à 2500 F CFA et dormons caché car il ne faut pas que le directeur du parc qui fait des rondes nous trouve. A plusieurs reprises nous devrons retourner nous planquer, bacher la voiture ... Une vraie nuit de fugitifs!
15 février
Nous terminons la visite du parc avec moins de succès que la veille. Aujourd'hui c'est troupeau de buffles et singes avec en prime une route complètement défoncé par la tôle ondulée.
Sortis du parc nous rejoignons les chutes de Tanougou. L'endroit est superbe avec deux chutes l'une après l'autre et des bassins très profond qui permettent de faire des sauts.
Nous profitons de l'endroit pour nous détendre et faire un peu de lessive. Nous reprenons la route en fin de journée en espérant trouver un coin pour bivouaquer. Mais le Bénin ce n'est pas le paradis pour se cacher. La végétation est trop dense pour s'y faufiler, et nous ne trouvons aucun petit chemin. Nous poussons notre route a proximité du village de Manou. Il est temps de nous arréter car nous avons un faux contact sur notre ventilateur et la voiture chauffe. Ce n'est rien à réparer, juste une cosse à gratter mais il fait nuit donc la pause s'impose!
Il fait tellement chaud que nous dormons la porte ouverte. En pleine nuit j'entend un bruit. Je me reveille et là je vois une vingtaine d'hommes devant la voiture avec des machettes et des outils de jardinage. Je tente de reveiller Vincent, impossible, lui dort sur ses deux oreilles. Je lance un petit "Bonsoir" timide ne sachant pas à qui j'ai affaire. Un homme me répond. Ce sont les villageois de Manou, ils ont pris peur en voyant la voiture. Ils ont cru que des "bandits" nous avaient attaqué et étaient venu voir, armés avec ce qu'ils pouvaient. Je leur explique que tout va bien, et que nous repartirons demain matin dès que nous aurons réparer notre ventilateur. Les villageois me saluent et repartent aussi silencieusement qu'ils étaient venus.
16 février
Après cette drôle de nuit, les villageois passent ce matin pour nous saluer. Nous reprenons la route sans rien pouvoir visiter. L'harmattan est tellement fort qu'une poussière blanche masque tout le paysage à 100 mètres devant. Pas question dans ces conditions de faire de la randonnée. Et puis nous révons d'une seule chose: la mer!
En route nous croisons les VDF: Venus de France. Ce sont tous les véhicules qui sortent des bateaux à Cotonou et remontent vers le Togo, le Burkina et le Niger. Sur la route c'est V Rallye: les chauffeurs font n'importe quoi et c'est le plus fort qui passe. La prudence est de mise!
L'après-midi nous faisons une halte à ABOMEY ou nous croisons un drôle de type. Il roule en peugeot 607 et se traine avec deux poules dont nous ne mentionneront pas le métier, un "pasteur" aux moeurs un peu légère, et une sorte de garde du corps. Il refuse de nous dire son métier. Un type bien louche! Impossible de nous en débarasser, et le voilà qui commence à brancher Vincent sur les "Africaines". Je ne sais pas bien jusqu'où veut aller ce sale type et je ne veux pas le savoir. Nous reussissons enfin à nous en débarasser, et il était temps la nuit tombe!
17 février
Quelle nuit ! Bivouaquer à proximité d’un village n’est décidément pas la meilleure des choses à faire. Toute la nuit les tam-tam et la sono n’ont eu de cesse de résonner dans nos oreilles. A 6h du matin la fête du petit village bat son plein : nous n’avons pas dormi de la nuit ! Nous reprenons la route les paupières lourdes et des cernes sous les yeux, direction COTONOU. La route est un véritable champ de bataille : cratères et bosses nous minent la route. Tous les véhicules zig-zag manquant à chaque fois des faces à faces.
Sur la route nous croisons un chasseur de "coupeurs de route" qui nous exhibe sa ceinture protectrice. Vive le vaudou mais pas sûre que ça fonctionne réellement!
Nous arrivons dans la capitale exténués. Cette fois-ci c’est avec la pollution et la circulation intensive de zems (taxis mobylettes) qu’il faut batailler. Nous décidons de prendre le large direction PORTO NOVO, une petite bourgade à quelques kilomètres de la capitale. Nouveau combat mais cette fois-ci avec les moustiques et les puces de sable. Notre nouveau campement se trouve en bordure de lagune … C’est malheureusement le seul endroit où nous pouvons dormir avec notre 4L.
Nous terminerons notre journée par une bonne bière en compagnie de la faune de la lagune, et pour paysage le petit village lacustre au pied de notre hôtel.
18 février
PORTO NOVO est une jolie petite bourgade ou on peut encore voir les traces de la colonisation passée. Malheureusement nombre de ces bâtiments sont laissés à l’abandon et tombent en décrépitude.
Depuis que nous sommes dans le sud du Bénin l’atmosphère est pesante. Nous sommes sollicités en permanence par les gens : « Yovo, donnes moi cadeau » ; « Yovo, l’argent », et le tout sur un ton le plus souvent peu agréable. Mais nous décernons en ce jour de 18 décembre la palme d’or aux gens de Porto Novo que nous avons rencontré. Désagréables, agressifs et quémandeurs et ça commence dès le petit-déjeuner. La grosse mama me sert un thé avec plein de petites fourmis rouge qui flottent dans mon bol. Quand je lui demande de me le changer, elle me regarde de travers, prend une cuillère, retire les pauvres petites bêtes flottantes et me redonne le bol. Ca c’est ce qu’on appel tenir son commerce ! Le ton est donné pour la journée.
Les nouvelles que nous recevons concernant le passage de notre belle blanche en Afrique du Sud nous mettent devant une triste réalité : notre trio est en péril, nous risquons de bientôt devoir nous séparer. Le transport par bateau est bien trop cher et le passage par voie terrestre trop dangereux à notre goût. La petite Schroumpfette ne pourra pas venir avec nous, et il va falloir penser à lui trouver une nouvelle famille. En fin de journée nous offrons à notre 4L une douche bien méritée. On ne souvenait plus qu’elle était si blanche … Toute rutilante, elle attire déjà de potentiels futurs acquéreurs à la sortie du lavomatique.
19 février
Nuit cauchemardesque ! Nous nous sommes réveillés cette nuit avec une angoisse : où est l’appareil photo ? On a eu beau retourner toute la 4L, rien. Des tonnes de questions nous taraudent l’esprit : quelqu’un nous aurait-il volé l’appareil, l’a t’on oublié quelques part, où ??? Nous retraçons en boucle notre journée à 11h du soir. Toutes nos photos sur l’Afrique de l’Ouest sont dedans. Et si ce voleur de photographe de Porto Novo ne voulait pas qu’on le paye 23€ pour graver un DVD (DVD fourni par nos soins), ce foutu DVD serait gravé ce soir et nous aurions au moins nos photos avec nous !
Nuit cauchemardesque ! Nous nous sommes réveillés cette nuit avec une angoisse : où est l’appareil photo ? On a eu beau retourner toute la 4L, rien. Des tonnes de questions nous taraudent l’esprit : quelqu’un nous aurait-il volé l’appareil, l’a t’on oublié quelques part, où ??? Nous retraçons en boucle notre journée à 11h du soir. Toutes nos photos sur l’Afrique de l’Ouest sont dedans. Et si ce voleur de photographe de Porto Novo ne voulait pas qu’on le paye 23€ pour graver un DVD (DVD fourni par nos soins), ce foutu DVD serait gravé ce soir et nous aurions au moins nos photos avec nous !
Après mur réflexion nous nous lançons le matin dans l’écriture d’une affiche à l’américaine « WANTED ». Nous proposons une récompense de 100 000 FCFA à qui retrouve notre appareil photo. Une telle somme ne peut que réveiller les esprits et faire parler! Volé ou égaré, l'appareil va revenir! Nous la collons dans notre hôtel, puis allons au bar ou Vincent a bu un verre la veille avec un des acheteurs potentiel. Avant d’exhiber notre affiche nous demandons à tout hasard si quelqu’un à trouver notre appareil photo dans le bar. Et là la petite cuisinière nous regarde avec un grand sourire et nous dit que c’est elle qui l’a trouvé hier soir et qu’elle l’a donné à son patron. Le patron arrive et nous restitue notre si précieux appareil photo et tous nos souvenirs en prime. Nous sommes trop heureux, nous n’y croyons plus ! Pour fêter cela nous offrons notre tournée au personnel du bar militaire et un petit cadeau à notre cuisinière préférée. Nous tenterons par la suite de lui laissé un petit quelque chose, mais elle refusera notre argent. Vincent en est encore tout retourné !
L'après-midi nous rejoignons Cotonou en taxi-brousse et visitons les marchés de Dantokpa et de Missebo. Nous y trouvons tout ce qu'il nous faut pour customiser nos sacs à dos: sangles, clips, ... Bientôt il faudra porter le réchaud, la popote, les duvets en prévision de l'Amérique du Sud et de notre projet de la traverser à cheval.
20 février
Nous avons revu hier soir un acheteur pour la 4L. Il semble plus qu'interessé, mais le hic est que nous ne sommes pas encore d'accord sur le prix. Dans l'hypothèse ou la 4L va bientôt nous quitter, nous passons notre journée à nous mettre à jour sur le linge, faire le point sur ce que nous porterons ou abandonnerons ... un vrai casse-tête!
Le soir nous retrouvons par hasard Marie et Philippe, deux français à pied que nous avions déjà croisé au Burkina. Premier vrai resto depuis 7 mois ... ça change!
21 février
Maintenant que nous avons récupéré notre appareil, il est temps de faire graver un DVD et de mettre à jour notre blog. Nous filons de nouveau à Cotonou en taxi-brousse. Et tout le temps la même question quand le chauffeur marque un arrêt: "Ou est ce qu'il va bien pouvoir caser son nouveau passager???". Mais comme toujours ca passe! On est tous les uns sur les autres, coincé entre deux grosses mamas qui apparament n'ont pas saisi qu'elles pouvaient serrer les cuisses pour augmenter notre espace vital ... mais ca le fait!
Arriver à Cotonou nous décidons de faire un peu de change. Au Bénin le taux de change est fonction de la coupure du billet. Le billet de 500€ a le meilleur taux, celui de 50 ou de 100€ n'est pas formidable, ca ne les interesse pas! Nous décidons de faire du change à la gare routière, c'est là que les changeurs hors banque se trouve. Nous changeons et première arnaque. Le gars ne met pas le compte juste. Vincent lui fait remarquer, le type reprend la liasse, remet des billets, recompte, tend à nouveau la liasse à Vincent. Le temps que Vincent recompte, le type a pris la poudre d'escampette, et biensûr le compte est encore moins bon que la première fois: il manque 4000 FCFA (40 F francais). Nous demandons où il est parti, tout le monde explose de rire, nous montre du doigt ... quelle bonne blague de rouler le yovo! Nous commencons à faire un scandale mais les types qui sont nigériens font mine de ne plus parler fançais, sauf un qui nous sommes trois fois d'un "Attention une fois", "Attention deux fois", "Attention trois fois". Nous comprenons qu'ici c'est monnaie courante de voler les gens, et partons avant de nous prendre un coup de couteau. Le jeu n'en vaut pas la chandelle!
Nous quittons la gare routière écoeurés de l'attitude de toute cette foule de badauds qui est encore pire que l'acte de vol.
Nous passons une bonne partie de l'après-midi à mettre notre blog à jour et à graver nos DVD.
Le soir nous avons besoins de faire encore du change. Vincent veut se revanche contre ses nigériens. Malgré toutes mes avertissements il y retourne. Cette fois-ci il se pose à la table, garde son billet d'euro en main, et commence à compter la somme équivalente en franc CFA. Nous interdisons formellement au gars de toucher au billets une fois compter. Ce qu'il tente de faire parfois. Le compte est bon cette fois-ci et nous reprenons la route.
Arrivé à l'hôtel, Vincent recompte tout comptant ses liasses, et là surprise il manque encore de l'argent. Nous n'y comprenons rien, les comptes étaient pourtant bons! Quelqu'un nous expliquera plus tard la technique de ces nigériens. Chaque liasse de billets comprends 10 billets, 9 au milieu et un plier en deux autour des neufs. Le nigérien a subtilisé les neufs billets et a laissé le billet plié. Fait discrètement nous n'y voyons rien et pensons que la liasse est toujours pleine. Bilan de la journée: 23 € de perdu, ça vaut la peine d'être joueur!
22 février
Notre acheteur de 4L nous a posé un lapin hier soir. Lasse de l'attendre et de nous faire dévorer par les moustiques au près de cette lagune nous décidons de reprendre la route. Qu'il est bon de nous retrouver itinérant à nouveau à bord de la 4L. Nous mettons le cap sur Ganvier, village lacustre très touristique au Bénin.
Nous nous attendons au pire avant la visite de ce site car nous savons désormais à quoi nous attendre dans ce type de village. Et nos appréhensions sont confirmées: à peine monté dans la pirogue et fait quelqes mètres le guide nous explique que personne ne le paie et que cest grâce à l'argent que nous lui donnerons qu'il pourra payer ses études. Voilà comme d'habitude on est à peine partie que la visite est déjà gachée. Il faut savoir que ce type de visite coute presque 15€ à deux, ce qui n'est pas neutre pour l'Afrique, et qu'elle comprend la pirogue, et la visite guidée (écrit sur le ticket). Le guide est donc payé puisqu'il travaille pour l'office du tourisme Béninois, mais il a encore pris le blanc pour un porte-monnaie sur patte. Nous refusons tout bonnement de payer d'autant que son attitude n'est pas correcte puisqu'il prend les gens en otage au milieu de l'eau. Le guide n'ouvrira pas la bouche de tout le voyage, nous n'aurons aucune explication sur le village de Ganvier. Pire, pendant toute la visite nous comprendrons qu'il parle de nous aux autres piroguiers qu'ils croisent. Et il osera encore nous demander si la visite nous a plue. Ben voyons! Nous avons beau lui expliquer qu'il gache le tourisme, il ne comprend rien et nous demande encore avant que nous le quittions de l'argent pour l'autre piroguier qui pagaie avec lui.
La Bénin nous pèse de plus en plus! Partout les gens ont l'impression que le blanc c'est la "Banque de France". On a beau tenté de leur expliquer quelque chose ils ne comprennent rien!
En fin de journée nous visitons la ville de OUIDAH. c'est ici sur la plage que les esclaves étaient embarqués. Difficile d'imaginer les atrocités vers lesquels ils partaient quand on voit la magnifique plage de sable blanc bordée de cocotiers. L'endroit est plutôt paradisiaque aujourd'hui!
Le soir nous rejoignons GRAND POPO, station balnéaire du Bénin. Nous réussissons enfin à trouver un lieu pour camper sous les cocotiers à pas cher, et en plus avec piscine. L'endroit est inespéré. Dommage que nous n'ayons pas pris de photos ...
23 février
A GRAND POPO dans l'hôtel Awalé Plage nous rencontrons deux jeunes français, Corinne et David, misionnaires bénévoles chez les Témoins de Jéhovah au Bénin depuis 8 ans. Nous passons notre journée ensemble à échanger sur leur vie Béninoise et notre voyage. La journée est très interessante et nous apprenons un peu plus sur certaines pratiques Béninoises qu'on retrouve sans doute dans d'autres pays d'Afrique: empoisonnement de la nourriture au platre, meutre des voleurs par le feu, ou en leur plantant un clou dans la fente annelle. C'est un peu barbare!
Corinne et David nous ont mis en relation avec deux de leurs amis français, Nathalie et Jean-Pierre, qui vivent aussi au Bénin et qui rêvent d'avoir une 4L. Nos deux tourtreaux ont l'air très confiant sur la vente de notre 4L ... nous verrons cela!
24 février
Nous venons de retrouver à nouveau Marie et Philippe, mais pas en grande forme! Ils viennent de se faire voler 400 000 F CFA (700€ environ) dans un hôtel très chic de Ouidah. La technique semble plus qu'éprouvée: les employés volent l'argent, le patron les couvre, et arrose un peu les policiers histoire que l'incident soit étouffée. Nos deux amis sont sous le choc, l'histoire a failli très mal tourné, le patron les accusant en plus d'avoir tout manigancé pour ne pas payer leur chambre. La police de Grand Popo leur a confirmé qu'il s'agissait bien d'un réseau de vol! Mais voilà ils n'y peuvent pas grand chose. Vive la corruption!!!
En fin de matinée, le verdict tombe pour nous: notre belle blanche a touvé une nouvelle famille, Nathalie et Jean-Pierre, passionnés de 4L. Même si cette séparation d'avec notre super 4L arrive encore trop tôt pour nous, nous sommes heureux de la retraite qu'aura notre Schroumpfette au Bénin! Nous avions tellement peur qu'elle subisse des chargements à l'Africaine ...
L'après-midi pendant que Vincent est avec Jean-Pierre à Cotonou, nous faisons les sacs à dos avec Nathalie et vidont la 4L. Nous assistons à un accident digne de Starky et Hutch juste devant l'entrée de l'hôtel. Un taxi est venu percuter à vive allure l'arrière du 4x4 d'un fançais qui s'apprétait à rentrer dans l'hôtel. Le 4x4 n'a presque rien mais le taxi est parti en vol plané avant de finir sa course dans un pilone en béton et de prendre feu. Tous ces occupants sont sortis de l'habitacle, brulés, la peau en lambeau. Et comme d'habitude, une troupe de badeau est venue s'agglutiner sans même secourir les blessés. On a l'impression que les gens sont en train de regarder un film, que rien ne les atteint, ou plutôt qu'ils sont heureux que ce ne soit pas eux. Ils sont vraiement graves!!! Quand au chauffeur, il hurle tout ce qu'il peut sur le français, complètement sonné, et qui n'est en rien la cause de l'accident. Nous le sommons de rentrer dans l'hôtel, et à notre tour nous nous éloignons des fois que la situation dégénererait ...En cas d'accident un lunchage est vite arrivé!
Le soir notre petite Schroumpfette reprend la route, sans nous à son bord cette fois-ci! Dure instant que de se séparer de cette petite voiture avec qui nous avons vécu tant de choses. Une petite larme ... Adieu et longue vie à toi Schroumpfette!!!
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